Jean-Pierre Sakoun, président du Comité Laïcité République. 5 novembre 2019
Madame la Maire de Paris, chère Anne Hidalgo,
Mesdames et Messieurs les parlementaires et anciens parlementaires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Messieurs les anciens Ministres,
Mesdames et Messieurs les Présidents des associations humanistes et laïques,
Citoyens, chers amis, chers membres du Comité Laïcité République,
Une fois encore, cette salle comble témoigne de l’urgence de notre combat et du soutien d’une très forte majorité des Français aux idéaux de la République.
Ce soir, les élus nationaux et locaux, les représentants des associations humanistes et laïques et les personnalités marquantes de la société civile sont nombreux parmi nous, confirmant la vivacité de nos principes au sein de la représentation nationale et de la société.
Je salue Marika Bret et Gérard Biard, de Charlie. Charb, Président du jury des Prix de la Laïcité en 2012, reste avec nous pour défendre la liberté de conscience et la liberté d’expression [1]. Nous sommes et resterons « Toujours Charlie ! ».
Merci, chère Anne Hidalgo de vos paroles et en particulier de votre réaffirmation de la laïcité du service public et de ses agents. Nous sommes particulièrement sensibles à votre lutte féministe et universaliste, qui aujourd’hui est devenue inséparable du combat laïque. Nous apprécions le lien que vous faites entre laïcité, art, culture et éducation.
Je ne peux manquer en ces lieux, d’honorer la mémoire de Jacques Chirac, premier Maire de Paris et ancien Président de la République [2]. Républicain convaincu, il s’était fermement opposé à l’offensive du Vatican destinée à faire inscrire dans les traités constitutionnels européens les « racines chrétiennes de l’Europe » ; il fut après Dreux et sans faiblesse ensuite, l’artisan du rejet du Front national par la droite républicaine. Lors de son deuxième mandat présidentiel, la Loi de 2004 sur le port des signes religieux à l’école, a été votée et promulguée, sur proposition de la Commission Stasi, qu’il avait voulue. C’est grâce à cette loi que l’on a préservé la liberté de conscience des élèves et c’est sur elle que les laïques trouvent appui depuis quinze ans pour fonder leur combat et leur défense de l’universalisme.
La plus grand nouvelle laïque de l’année n’est pas celle qui a fait le plus de bruit. Il s’agit de l’enquête de l’IFOP et de la Fondation Jean Jaurès de mars 2019 sur « Les Français et la laïcité » [3]. Je remercie l’un de ses deux auteurs, Jérémie Peltier, d’être parmi nous ce soir. Qu’a-t-elle mis en lumière ? Tout simplement que LES FRANÇAIS SONT LAÏQUES. Les sondages le répètent depuis des décennies. Il se trouve toujours un contradicteur pour faire remarquer que l’on ne sait pas ce que les Français entendent par « Laïcité ». Ici, rien de tel. Les questions sont claires, et nul ne peut jouer de cette ambiguïté. Que disent les Français ? Qu’ils sont massivement attachés à la séparation du politique et du religieux, éminemment laïques et même sécularistes. Les jeunes aussi, dont on déplore souvent l’inclination multiculturaliste, sont favorables à plus de 50% à la laïcité. Remarquons enfin que la moitié des personnes interrogées affirment que la laïcité jouera un rôle important dans la détermination de leurs votes à venir.
Les derniers sondages, pourtant réalisés dans un moment d’émotion, confirment cette position inébranlable.
Les Français nous soutiennent massivement. Souvenons-nous en, chers amis, à chaque instant de notre action, lorsque la République laïque est attaquée.
Et elle est attaquée ! Les assassinats islamistes ont cette année encore égrené leur sinistre chapelet de victimes, à Lyon, à Villeurbanne, à la Préfecture de police de Paris. Ils portent le macabre décompte des victimes à 263 morts et plus de 1000 blessés depuis 2012. C’est bien l’islamisme qui tue en France depuis 7 ans.
Les Français ont la dignité, contrairement à ce que certains leur reprochent pour les culpabiliser, de ne pas faire d’amalgame entre leurs concitoyens de religion musulmane et les fanatiques obscurantistes. Le taux d’actes anti-musulmans n’a jamais été aussi faible dans notre pays depuis 2014.
Pourtant à Bayonne, un ancien candidat du RN a tiré sur deux croyants âgés sortant d’une mosquée et les a blessés. Identitaires d’extrême-droite et séparatistes islamistes ont beaucoup en commun ; ils haïssent la République, la démocratie, la liberté, l’égalité, la fraternité universelle, la laïcité.
Les uns tuent par centaines et blessent par milliers, faisant le jeu des autres qui sont aux portes du pouvoir parce que depuis les années 80 nos gouvernants ont joué avec la peur de l’extrême-droite jusqu’à en faire l’opposant privilégié pour assurer leur élection. En même temps, en cessant de porter l’idéal laïque, ils ont permis au RN de se parer de ses couleurs et de récolter ainsi les dividendes d’un combat qui n’est pas le sien.
C’est pourtant bien la Gauche qui a allumé et maintenu la flamme laïque depuis 1789. C’est donc avec la plus grande inquiétude que nous constatons qu’une partie de cette Gauche a troqué cet idéal indépassable contre l’objectif minimaliste de faire coexister les communautés ethniques et culturelles sans qu’elles s’entretuent, ce qu’on appelle le « vivre-ensemble ».
Une partie de cette gauche a perdu le sens commun. Ainsi le 10 novembre prochain est organisée une manifestation intitulée « Stop à l’islamophobie » qui verra la jonction des associations fréristes et salafistes, de l’islam politique, des groupuscules indigénistes avec une partie de l’extrême-gauche et de la gauche qui a renoncé à la laïcité. Tous ceux que l’on n’entend jamais dénoncer la violence islamiste et défendre la liberté de conscience.
Les mêmes qui n’ont pas supporté que notre ami Henri Peña-Ruiz que je salue, rappelle que la critique des religions comme de toutes les idées est un droit. Cette manifestation honteuse est organisée par un indigéniste antilaïque, antirépublicain, élu municipal de banlieue qui s’est répandu sur les réseaux pendant des jours pour rire avec ses amis des crimes de Merah et railler l’émotion partagée devant le premier assassinat d’enfants juifs en France depuis 1945.
Voilà avec qui, sur l’injonction de qui, cette gauche qui ne sait plus où elle va, manifeste pour le retour du délit de blasphème et donne des ailes à des organisations que l’on pourrait presque qualifier de factieuses…
Ce sont les mêmes qui lancent de véritables chasses à l’homme virtuelles sur les réseaux contre les laïques qui ne se taisent pas, comme Céline Pina et Amine El Khatmi que je salue ou Laurent Bouvet.
La gauche n’est pas la seule responsable. Les élections municipales verront-elles de nouveau s’ouvrir en grand les vannes du clientélisme et des petits arrangements ? Les Français ne veulent pas, particulièrement en période de restrictions, que leurs impôts, levés pour les besoins de tous, financent les choix convictionnels de quelques-uns, en contravention avec la loi, au nom d’alibis culturels dont tout le monde sait qu’ils cachent des réalités cultuelles.
Pourtant, en matière politique, l’année 2019 aura vu le Président de la République renoncer définitivement – du moins nous l’espérons – à modifier la loi de séparation des Églises et de l’État. Le CLR et les associations du Collectif laïque national, en particulier le Grand Orient de France, auront joué un rôle moteur dans cette décision en promouvant l’Appel signé par 113 associations, mouvements et partis et par plusieurs dizaines de milliers de citoyens [4]. Les événements récents ont, depuis, incité le Président de la République à promettre la plus grande fermeté vis-à-vis de ceux qui prônent le communautarisme et le séparatisme avec une violence verbale et parfois physique sans limite.
Rêvons un peu : la campagne électorale à venir pourrait être exemplaire si, dans un nouveau serment du Jeu de Paume, les candidats s’engageaient à défendre les institutions laïques et l’égalité des droits entre tous les citoyens sans distinction d’origine, de couleur, de sexe, d’appartenance religieuse ou philosophique. Réaffirmons que nous ne voulons pas de la pression plus ou moins forte des religions sur nos lois, nos esprits et nos mœurs.
Je dis bien "nos esprits et nos mœurs" parce que, contrairement à ce qu’affirment ceux qui tentent de séparer le peuple français de sa laïcité, notre société est bien laïque et ne veut pas de l’influence des prêtres ou des théologiens de toutes robes, sur son mode de vie.
C’est pourquoi la préoccupation présidentielle et gouvernementale pour l’organisation de l’islam de France, que nous préférons nommer « culte musulman en France », ne saurait mener à un nouveau concordat. La loi de séparation a une portée générale et s’applique à tous les cultes.
Ce n’est pas à la République de s’adapter aux religions, mais aux cultes de respecter les lois de la République. Lorsque le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale vient parader à Paris et à Lyon, reçu par la Fondation pour l’Islam de France ou par de grands élus, quel message envoyons-nous à nos concitoyens de confession musulmane qui se battent pour leur liberté ?
Nous pourrions, si nous en avions le temps, parler d’autres événements qui nous viennent d’ailleurs, négatifs et inquiétants comme « l’Erasmus des religions » dont veut nous gratifier l’Union européenne [5].
Positifs aussi, comme la Loi sur la Laïcité de l’État votée à Genève en février 2019, ou celle portant le même nom, la Loi 21 votée au Québec en juin. Saluons d’ailleurs notre amie Djemila Benhabib, qui a joué un grand rôle dans ce combat.
Quels que soient nos efforts, nous ne protègerons ni n’élargirons la République laïque sans une reconstruction de l’école républicaine.
La République n’a jamais eu pour ambition de munir ses enfants d’un viatique minimal de compétences pour survivre dans une société consumériste ; elle a toujours voulu qu’ils soient des citoyens. Pour cela l’école laïque est notre seul outil. Pourtant, la loi Debré de 1959 a instauré en France un dualisme scolaire renforcé depuis par un empilement de lois, jusqu’aux plus récentes décisions de financement, qui viennent sans cesse accroître les moyens de l’école privée, essentiellement confessionnelle et en particulier catholique, au détriment de l’école de la République qui assume avec fierté ses missions de service public et reçoit, elle, tous ses enfants.
Notre école est traversée depuis 89 par la question du port des signes religieux, philosophiques ou politiques. On retrouve aujourd’hui dans la revendication du port des signes religieux par les parents accompagnant des élèves à l’extérieur des établissements pour des sorties pédagogiques et non le mélodramatique « mamans voilées », tous les ingrédients qui ont mené à l’adoption de la loi du 15 mars 2004 qui concernait les élèves : refus du politique de prendre une décision, intervention absconse du Conseil d’État, circulaire non appliquée, pression sur les chefs d’établissement, tout y est. Et ce n’est pas l’initiative imbécile d’un élu RN, qui a réussi à donner le beau rôle a une accompagnatrice intégriste, et au CCIF l’occasion d’une propagande effrénée et indécente, qui résoudra le problème.
Il est temps qu’une loi sage et émancipatrice et de toute façon inéluctable, énonce clairement que les parents accompagnateurs sont des auxiliaires du service d’enseignement, ce qui est une évidence pour tous, et qu’à ce titre ils sont tenus à la neutralité pour protéger la liberté de conscience renforcée des mineurs en formation. Comme le dit Eddy Khaldi, président de l’Association nationale des DDEN, avec nous ce soir, « En République, le seul rapport de force qui vaille et qui nous protège, c’est la loi » [6].
Après Dijon et Bayonne, peut-être que tous ceux qui font semblant de croire que le RN défend la laïcité, pour pouvoir la condamner, cesseront-ils désormais ce jeu dangereux. Ce parti n’a vraiment rien à voir avec nos idéaux qu’il usurpe sans vergogne, comme le démontre son histoire.
L’enseignement supérieur n’est pas plus épargné que l’école par ces tensions. Une partie de plus en plus importante de l’université a basculé, à l’américaine, dans la sacralisation de toutes les pensées ultra-minoritaires, et a ouvert la voie à des groupuscules dont la violence verbale et parfois physique est inouïe. Les interdictions de pièces de théâtres érudites, de colloques universitaires, d’enseignements, de domaines de recherche, se multiplient au profit de l’émergence de champs disciplinaires et d’approches infra-scientifiques. Certaines universités ou écoles sont devenues des usines à fabriquer des doctorants en études identitaires, suffisamment nombreux pour y bannir toute pensée humaniste et non conforme. Il est temps de mettre fin à ces folies si l’on veut que la recherche et l’enseignement supérieur français continuent d’exister, en particulier dans les sciences sociales. Rappelons les mots de Gérald Bronner : « la sociologie est une science en danger, une science dangereuse » [7].
Autour de l’école, de l’université et de la liberté des femmes, surtout des plus jeunes, de bien étranges manœuvres ont lieu. Des associations qui pour certaines sont les plus anciennement impliquées dans le combat laïque ou dans le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes, subissent, elles aussi, l’entrisme et le noyautage de petits groupes activistes. L’UNEF, le Planning familial, la FCPE, sont les plus récents de ces champs de bataille.
La laïcité, seule identité française, est attaquée de toutes parts. Mais elle ne plie pas, ne rompt pas, grâce à tous les militants dévoués dont la plupart des organisations sont ici ce soir. Les Français répètent qu’ils ne veulent pas vivre sous une autre loi que celles de leur liberté de conscience ; certainement pas sous celle de directeurs de conscience qui ne tiennent leur légitimité de personne vivant ou visible sur cette terre.
Dans ce combat, les plus convaincus, les plus convaincants sont ceux qui ont le plus à perdre. Nos compatriotes de culture ou de religion musulmane qui sont sans cesse assignés à une essence, à une race même, et qui chaque jour réaffirment au péril de leur vie, même dans notre pays, leur liberté de conscience, devraient faire rougir de honte ceux qui confondent l’Islam avec ses pratiques les plus réactionnaires et oppressives, pour y assigner ces femmes et ces hommes libres.
Pensons, bien sûr, à toutes ces femmes qui, adossées à la laïcité, défendent l’égalité et réclament et imposent leur émancipation. La lutte de ces femmes, de ces « sœurs d’armes », selon le titre du beau film de notre amie Caroline Fourest, touche tous les domaines de la vie en société.
Ainsi, les Jeux olympiques de 2024 à Paris se préparent. Et nous en avons vu dévoiler avec plaisir le logo, mêlant la flamme olympique à l’image d’une femme qu’on imagine Marianne, les cheveux aux vents et les lèvres dessinées. Nous voulons espérer, avec le Collectif laïque national, et en particulier la LIDF présidée par Annie Sugier, présente parmi nous ce soir, qu’il s’agit d’un premier pas vers le retour au respect de la Charte olympique, qui exige que les signes religieux soient absents des stades [8]. L’Afrique du Sud fut ramenée à la raison lorsqu’elle pratiquait l’apartheid racial, entre autres par l’interdiction de participer aux Jeux olympiques. Nous devons avoir le courage de contraindre de la même façon l’Arabie saoudite, l’Iran qui pratiquent avec une violence absolue l’apartheid sexuel, en obligeant les femmes au voilement et à la ségrégation. Nous nous tournons vers vous, Madame la Maire, chère Anne Hidalgo, pour vous demander votre soutien qui sera, n’en doutons pas, décisif.
Ces Sœurs d’armes, que vous reconnaîtrez tout à l’heure, se battent sur tous les fronts, art, culture, science, enseignement et émancipation, libre disposition de son corps. Ce qui se dessine, à l’évocation de ces engagements, c’est la modernité des Lumières, l’universalisme. Ce qui s’affirme aussi c’est l’union, que j’ose dire sacrée, de toutes celles et de tous ceux qui ont choisi l’aventure de la liberté et de la fraternité, plutôt que l’ornière du fanatisme et de l’obscurantisme.
En 1969, Georges Perec décrivait une société et une langue devenues folles à cause de « La Disparition », titre de son récit, de la lettre la plus fréquente de la langue française, le E. Depuis quelques années, nous sommes privés par de puissants adversaires du sens du mot « Laïcité ». Cet effacement est en train de rendre folles notre langue et notre société. Toutes les contre-vérités, toutes les affirmations orwelliennes ont désormais libre cours. Le voilement des femmes, c’est la liberté. Le refus de la mixité et du métissage, c’est le vivre ensemble. L’école privée confessionnelle, c’est l’école libre…
Le même Georges Perec, quelques années plus tard, célébra le triomphe du E dans Les Revenentes, texte écrit seulement avec la voyelle E. Il y écrivait : « En ce mément, certes t’es le chef ; beleve me, ce temps est bref. Je préfère être dans mes semelles que dans tes empègnes ».
Alors, Mesdames et Messieurs les intersectionnels, les indigénistes, les racialistes, les post-coloniaux, les cléricaux de toutes chapelles, les identitaires, les entrepreneurs de haine, de race, de sang, de tribus, de division, je me tourne vers vous pour marteler ce que le peuple français affirme chaque fois qu’on lui donne la parole : nous sommes universalistes, laïques, sécularistes, parce que nous sommes libres, égaux et fraternels.
En ce moment, vous tentez d’être les chefs, mais « beleve me », ce temps est bref. Nous préférons être à notre place qu’à la vôtre.
Avec le plus grand de nos révolutionnaires, nous vous disons « Fanatiques, n’espérez rien de nous ! » [9]
[1] Charb (1967 - 2015), Prix de la Laïcité 2012 (note du CLR).
[2] Décès de Jacques Chirac : le Comité Laïcité République partage le deuil du pays (CLR, 27 sept. 19) (note du CLR).
[3] Les Français et la Laïcité : la fin des doutes et de la confusion (J.-P. Sakoun, 17 av. 19), Rencontre-débat "Les Français et la laïcité : état des lieux" (Paris, 11 mai 2019) (note du CLR).
[4] Appel des 113 : nous nous opposons aux modifications de la loi de 1905 (Collectif laïque national, 1er jan. 19), Laïcité : Macron fait un pas dans la bonne direction (CLR, 26 av. 19), Loi de 1905 : le Comité Laïcité République note avec satisfaction l’évolution du président (CLR, 20 mars 19) (note du CLR).
[6] E. Khaldi : "La nature de la sortie scolaire n’est-elle pas, avant tout une activité d’enseignement ?" (DDEN, 16 oct. 19) (note du CLR).
[7] Colloque du CLR "L’université sous influence" (Paris, 15 juin 2019) (note du CLR).
[8] LDIF : Jeux olympiques, "Monsieur Estanguet : soyez à la hauteur de votre logo !" (LDIF, 21 oct. 19) (note du CLR).
[9] « Fanatiques, n’espérez rien de nous » (J.-P. Sakoun, 13 oct. 19) (note du CLR).
Voir aussi la rubrique Prix de la Laïcité 2019 dans Prix de la Laïcité ; La laïcité est un fait de société (J.-P. Sakoun) (note du CLR).
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