Revue de presse / tribune

« Un homme, même s’il se déclare femme, n’a rien à faire chez un gynécologue » (M. Stern et D. Moutot, Le Figaro, 15 sept. 23)

(M. Stern et D. Moutot, Le Figaro, 15 sept. 23). Marguerite Stern, féministe, fondatrice du mouvement des collages contre les féminicides ; Dora Moutot, féministe, créatrice du compte Instagram tasjoui 15 septembre 2023

[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

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Lire "Marguerite Stern et Dora Moutot : « Un homme, même s’il se déclare femme, n’a rien à faire chez un gynécologue »".

"[...] En France, dans certaines régions, avoir un rendez-vous avec un gynécologue est un parcours du combattant. Il y a souvent des mois d’attente. Il y aurait actuellement trois gynécologues pour 100 000 femmes. En France, leur nombre a chuté de 52,7% entre 2007 et 2020, soit 1.022 médecins en 13 ans. En 2017, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) avait recensé six départements totalement dépourvus de gynécologues… Nous sommes face à une pénurie scandaleuse.

De nombreuses pathologies gynécologiques sont encore extrêmement mal prises en charge dans notre pays. À travers son compte Instagram @tasjoui suivi par un demi-million de personnes, Dora Moutot a récolté des centaines de témoignages pour son livre Mâle Baisées, au sujet de l’errance médicale que traversent certaines femmes. Dyspareunie, vaginisme, vulvodynie, vestibulodynie, endométriose, maladies péri-périnéales : beaucoup de gynécologues ne savent pas traiter ces affections et les relèguent au rang de pathologies psychosomatiques par facilité.

Il est donc urgent que les gynécologues se forment aux pathologies spécifiques du sexe femelle au lieu de se soumettre à ceux qui les somment de traiter les suites de castrations masculines.

Seulement, ce n’est pas ce que veulent les militants transgenristes. Leur comportement actuel dans le monde occidental, semble indiquer que leur projet est plutôt de faire en sorte que tous les espaces réservés aux femmes s’adaptent à eux, et par la force s’il le faut ! Gynécologie, sports féminins, prisons pour femmes : nous devrions les accueillir avec le sourire ! Sinon attention, il y aura punition : nous serons taxés de transphobes, les plaintes tomberont et du harcèlement s’organisera. [...]"



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