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Lire "Le maire du Bourget accusé d’avoir ouvert clandestinement la piscine pour des femmes en burkini".

Alors que la piscine municipale du Bourget (Seine-Saint-Denis) était fermée dimanche 6 octobre à cause d’un taux de chlore trop élevé, une association de femmes a pu y avoir accès pour un créneau où le burkini était autorisé, sans surveillance d’un maître nageur de la Ville. Une baignade validée par le maire (DVD) Jean-Baptiste Borsali, qui assure qu’elle était organisée dans les règles, dans le cadre d’Octobre rose.

Par Mathilde Debarre et Anthony Lieures

Une association de femmes du Bourget (Seine-Saint-Denis) a-t-elle bénéficié d’un passe-droit du maire (DVD) Jean-Baptiste Borsali pour obtenir un créneau à la piscine municipale dimanche 6 octobre, alors que celle-ci était fermée au public tout le week-end ? Ce dimanche-là, alors que les taux de chlore étaient trop élevés pour permettre aux habitants de se baigner, l’équipement a rouvert à 13 heures pour l’association Femmes Relais du Bourget. Une séance où il n’y avait aucun maître-nageur de la Ville, et pour laquelle le port du burkini était « autorisé », selon des échanges écrits internes à l’association, que nous avons pu consulter.

Selon un acteur du dossier, il était « impossible d’ouvrir la piscine pour des raisons sanitaires » : de nouveaux tests avaient été réalisés à 12h30, confirmant que l’eau était impropre à la baignade. « Dans tous les cas, le temps que le taux de chlore descende est toujours long, confie un habitué de ce type de dossiers. Quand un test est mauvais le matin, il est quasiment impossible de rouvrir l’après-midi. » [...]