Zineb El Rhazoui, journaliste franco-marocaine, auteur de "Détruire le fascisme islamique" (Ring), présidente du jury du Prix de la Laïcité 2015. 30 avril 2018
"Zineb El Rhazoui, également connu sous le nom de plume Zineb, est l’une des femmes les plus protégées de France. Cette ex-journaliste à "Charlie Hebdo" est aujourd’hui militante des droits de l’homme et théologienne. En exclusivité pour "l’Obs", elle réagit à la publication du "manifeste contre le nouvel antisémitisme"."
"Lorsque j’ai entendu le mot "Yhoudi" (juif) pour la première fois, il y a plus de trente ans au Maroc, il sonnait comme une insulte. C’était dans un large rassemblement familial, le genre de réunions où les adultes profitant des retrouvailles s’irritent de leur marmaille qui court dans tous les sens. Quelqu’un venait de traiter son enfant de "Yhoudi ould lyhoud" (juif fils de juifs) pour lui dire qu’il était un vilain garnement. J’allais avoir l’occasion d’entendre cette "insulte" sous différentes formes au cours de ma vie au Maroc, un pays dont j’ai pourtant appris plus tard qu’il était le moins antisémite du monde arabe.
"Hachak" (sauf votre respect) est un mot que les Marocains, très soucieux de la politesse verbale, accolent à tout terme infamant. Ainsi, un Marocain dira "la poubelle hachak" ou "l’âne hachak". Mais plus étonnant encore, beaucoup de Marocains diraient "une femme sauf votre respect" ou "un juif sauf votre respect". D’ailleurs, la légende ne raconte-t-elle pas qu’avant l’extinction des lions de l’Atlas, en des temps immémoriaux, le voyageur qui craignait une attaque des fauves devait s’entourer de Juifs, un gibier si vil que le roi des animaux ne s’abaisserait pas à le chasser ?
Un peu plus tard à l’école primaire Al-Amani à Casablanca où j’apprenais des rudiments d’arabe, de français, et beaucoup de cours religieux, il se murmura dans la cour que la maison mitoyenne était habitée par des Juifs. Nous-nous crûmes alors autorisés, nous autres petits écoliers d’un établissement privé plutôt bourgeois, à balancer des insultes et des détritus depuis les fenêtres de nos classes. La propriétaire s’en plaignit au directeur, un lauréat de l’université théologique d’Al Azhar au Caire et docteur en littérature arabe, qui, furieux, nous administra une punition exemplaire. Pour la première fois, les antisémites en herbe que nous étions venaient d’apprendre que haïr les Juifs était quelque chose de mal. Ironie du sort, c’était M. Fahmi Shanti, un brillant intellectuel palestinien réfugié au Maroc où il avait fondé notre école, qui nous l’a appris.
Cette leçon, je n’allais jamais l’oublier. J’en retins que l’antisémitisme -n’en déplaise aux détracteurs de George Bensoussan- est bel et bien un atavisme que l’on a de fortes chances de téter du sein de sa mère pour peu que l’on reçoive une éducation islamique standard. Un atavisme, certes, mais pas une fatalité. J’en retins également que la cause palestinienne ne peut être prétexte à l’antisémitisme, même pour ceux qui ont en personnellement fait les frais comme M. Shanti. J’en retins surtout que tout théologien d’Al Azhar qu’il était, le directeur de l’école tenait avant tout à avoir des relations de bon voisinage. Si lui parvenait à vivre ensemble avec ses voisins juifs, pourquoi en France nous n’y parviendrions pas ?
L’antisémitisme musulman, le mot est lancé
Dans un "Manifeste contre le nouvel antisémitisme" publié dimanche 22 avril dans "Le Parisien", 300 personnalités politiques, médiatiques et du monde des arts tirent la sonnette d’alarme quant à l’inquiétante recrudescence des crimes antisémites commis en France par des islamistes. Pour ceux qui les perpètrent, ces actes ont un nom : le Jihad. Afin de faire cesser ces ordalies au rabais qui envoient tout droit leurs auteurs auprès des Houries de l’Éden et qui contraignent les Juifs de France à migrer plus prosaïquement vers des cieux ou des quartiers plus sûrs, les signataires du manifeste exhortent les autorités théologiques islamiques de France à frapper du sceau de l’obsolescence les versets du coran appelant au meurtre des Juifs, des Chrétiens et des incroyants.
D’aucuns ont d’abord réagi au texte en pointant sa partialité, car le fait même d’évoquer un antisémitisme islamique serait "stigmatisant" pour toute une "communauté". Les auteurs du manifeste se sont ainsi vus sommés de mentionner tous les antisémitismes ; celui de la fachosphère française et celui qui sévit eu Europe de l’Est, sous peine de se voir accuser de façon à peine voilée d’"islamophobie". Cette même dialectique de l’intimidation enjoint à toute personne qui s’exprime sur l’intégrisme islamique de valider d’abord "qu’il y a des intégristes dans toutes les religions". L’argument en apparence équilibré n’est qu’une technique de réfutation qui permet de diluer le propos sans jamais en discuter le fond.
Toutefois, ce sont les principaux intéressés eux-mêmes qui mettent fin à ce début de polémique stérile pour amorcer le seul véritable débat qui compte : la part de responsabilité des textes islamiques dans ces crimes antisémites et l’opportunité de procéder à un toilettage du texte coranique pour l’expurger de ses versets violents. "Des Imams au service de la République française", publié dans "Le Monde" du 25 avril, est rédigé par Tareq Oubrou, le recteur de la mosquée de Bordeaux, et signé par 30 imams qui dénoncent "le terrorisme et les crimes antisémites" et les qualifient de "situation intenable". Si la démarche a le mérite d’entériner à demi-mot l’existence d’un antisémitisme musulman, les imams républicains ne vont pourtant pas jusqu’à accéder à la requête qui leur est faite de revoir leur copie du coran.
L’"imam modéré" ? Un mythe médiatique
L’expression est à la mode. Ou comment un oxymore se ferait presque passer pour un pléonasme. Lors de la polémique sur le burkini qui a empoisonné le débat estival en 2016, les imams français dits modérés ont magistralement raté l’occasion de prouver que "modérés", ils l’étaient vraiment. Quasiment tous ont défendu la "liberté" de ces anti-Mariannes des plages à s’afficher en tenue wahhabite, déplorant pour la plupart cette "islamophobie" si française, à une heure où la France n’avait pas encore fini d’enterrer les victimes des attentats de Nice. S’il y avait, certes, matière à débattre du bienfondé des décrets préfectoraux interdisant le burkini, il aurait suffi qu’un seul de ces imams lève le petit doigt pour dire que l’on peut parfaitement être musulmane et porter le maillot de bain pour qu’il mérite authentiquement son étiquette de "modéré". Aucun ne l’a fait.
Le traditionnel ballet des "condamnations" de ces imams fait maintenant partie du décorum post-attentats. Pourtant, il y aurait lieu de se questionner sur l’opportunité de plébisciter des théologiens qui se contentent de condamner des crimes qui le sont déjà par la loi au lieu de condamner les textes qu’ils prêchent dans leurs mosquées et qui justifient ces mêmes crimes.
Dans le cas précis des attentats visant les citoyens de confession juive, il aura fallu des années depuis le forfait de Merah pour que les imams lâchent le mot "antisémitisme". Mieux vaut tard que jamais. Toutefois la noblesse de l’intention affichée masque à peine l’affront ressenti par les imams face à ces 300 illustres profanes qui les somment d’amender leur livre saint. Demander à un musulman croyant, imam de surcroit, de changer l’emplacement d’une virgule dans le coran, c’est comme demander au Louvre de repeindre la gorge de la Joconde en noir parce que les islamistes trouvent son décolleté trop affriolant.
Maladroite, certes, et même "ignare" comme l’a sous-entendu Tareq Oubrou, l’injonction faite aux responsables musulmans de se justifier sur les versets criminogènes contenus dans le coran a tout de même le mérite de sonner le glas d’une mystification. D’abord, à travers ce manifeste, 300 signataires d’horizons très divers affirment ne pas être dupes. Sauf à faire preuve d’une extrême mauvaise foi, plus personne ne croit à l’antienne répétée en chœur par les Imams de France et de Navarre face au fléau terroriste. Non, la succession des crimes idéologiques perpétrés à coups d’"Allah Akbar" n’est ni l’œuvre hasardeuse de détraqués mentaux mystérieusement inspirés par le même génie profane, ni le fruit amère d’une civilisation occidentale intrinsèquement raciste et oppressive pour "une communauté musulmane" dont la jeunesse désœuvrée exprimerait ainsi de façon ultime son extrême désespoir. Si tel avait été le cas, on ne compterait pas les victimes du terrorisme islamique par milliers sous les cieux où règne l’Islam.
Ensuite, la proposition faite par les Imams signataires de l’appel des 30 de remédier au fondamentalisme en enseignant le "bon" islam – le leur - ne résiste pas non plus à l’analyse. En refusant encore une fois toute critique de fond des textes islamiques, parce que l’Islam serait foncièrement vertueux et mal interprété, Tareq Oubrou qui s’est fait connaître pour son projet très louable de régénérer l’islam de France, un islam qui selon lui doit être nourri de l’esprit des Lumières, semble ne pas se donner les moyens de ses ambitions. Comment réformer l’islam sans le critiquer, sans le pousser dans ses retranchements, sans le questionner sur la nature du coran, crée ou incrée, et sur la question du Salut dans la foi musulmane ? En effet, l’imam et ses comparses usent et abusent du postulat éculé de "l’islam religion de paix et d’amour" victime à la fois de "stigmatisation" de l’Occident et de mauvaise interprétation de la part de ceux de plus en plus nombreux qui commettent des crimes de masse en son nom.
"Citoyens aussi, nous voulons proposer notre expertise théologique aux différents acteurs qui sont confrontés aux phénomènes de la radicalisation dans les prisons, dans les établissements publics, fermés et ouverts, afin de répondre à des aberrations religieuses par un éclairage théologique lorsque les arguments avancés par ces jeunes sont d’ordre religieux. Une expertise que seuls les imams peuvent apporter", écrivent-ils. Autrement dit, à chaque fois que le texte coranique leur est opposé, et bien qu’il soit d’une très grande clarté quant au sort des Juifs, des chrétiens, des incroyants et des femmes, les imams éluderont en évoquant des complexités exégétiques qui ne sont en réalité qu’un écran de fumée. Ils renverront leur interlocuteur à son ignorance supposée du contexte, de la langue arabe ou des subtilités exégétiques pour s’affirmer comme seuls à pouvoir comprendre l’Islam. Les seuls donc à pouvoir sauver la France et le monde d’une menace idéologique pourtant contenue dans la foi qu’ils prêchent. Le tour de passe-passe est remarquable.
En réalité, s’adjuger le monopole de la compréhension du coran revient à mettre à l’index le corpus textuel islamique pour n’en distiller au public que ce qui en lustre l’image et paraît convenable pour les oreilles de la République. Les imams s’instaurent ainsi en clergé ad hoc, mais ils refuseront de se reconnaître comme tels à chaque fois qu’ils seront sommés de réformer leur dogme. En effet, comment toucher aux textes saints lorsque chacun sait qu’en Islam, il n’y a pas de clergé ?
L’antisémitisme, une science islamique ?
Si les imams reconnaissent à demi-mot l’existence d’un antisémitisme musulman, ils le décrivent volontiers comme une regrettable conséquence de l’ignorance de certains musulmans. Ces "ignares" qui n’ont pas pu profiter des Lumières des imams "modérés" de France se seraient ainsi formés à l’antisémitisme auprès de sombres réseaux anonymes sur Internet. Encore une mystification, pour ne pas dire un pur mensonge. Si n’importe quelle personne sachant lire l’arabe comme moi peut accéder à une riche bibliographie antisémite en effectuant une simple recherche sur Internet ou dans n’importe quelle bibliothèque du monde musulman, nos imams éclairés de France ne peuvent ignorer l’existence de tels "travaux". Contrairement à ce que prétendent ces imams plus soucieux de lustrer leur image que de dire la vérité, les écrits antisémites ne sont pas toujours l’œuvre des prédicateurs autoproclamés des sous-sols. Citons quelques exemples !
Abdul Rahim Shareef, Doyen de la faculté de Charia à l’Université de Zarqa en Jordanie, titulaire – entre autres - d’un doctorat en exégèse coranique à l’Université de Damas en 2006, est l’auteur d’une recherche intitulée "Les caractéristiques des Juifs dans le coran". En s’appuyant sur plus de 13 versets coraniques que sa qualité de docteur en exégèse habilite parfaitement à interpréter, il en sort que les juifs présentent huit caractères majeurs : le non partage de la sagesse, l’avarice, la cupidité, la couardise, la trahison, le mensonge, le vandalisme et le crime (ils assassinent les prophètes).
Voilà donc à quoi ressemble un travail académique en sciences islamiques dans un pays comme la Jordanie.
Les imams de France ne peuvent l’ignorer, l’étude des juifs semble même obséder les "savants" de l’Islam. Un autre universitaire, Abdullah Ben Radi Al Shamri, docteur en Charia mention Fiqh, professeur de théologie à l’Université de Hail en Arabie Saoudite, écrit sur le sujet : "Nous ne pourrons comprendre les Juifs que grâce à la description que Dieu en fait dans le coran. La raison de notre faiblesse face à eux, de l’humiliation qu’ils nous infligent et de notre sang qu’ils font couler, c’est que nous nous sommes éloignés des enseignements coraniques sur notre combat face à eux et que nous les avons substitués par une législation internationale et des considérations politiques (….) Les Juifs que nous voyons aujourd’hui sont les mêmes que Dieu a maudits depuis le septième ciel, ils ne sont pas différents de leurs ancêtres. Ils combattent même l’islam avec des moyens encore plus pervers (…)". L’auteur de ces lignes compte à son actif plusieurs conférences en Europe, dont une en France, une à la faculté islamique de Bruxelles, une à Barcelone, et d’autres au Canada et ailleurs dans le monde.
Pour finir, l’auteure libanaise Salam Al Haj, diplômée en communication et en démographie à l’Université libanaise, ancienne journaliste du quotidien Al-Safîr, dénombre 24 caractéristiques des Juifs dans son étude "Qui sont les Juifs et quelles sont leurs caractéristiques dans le coran ?".
Selon elle, aux huit tares citées plus haut, les Juifs se caractériseraient en outre et non exhaustivement par leur cruauté, leur insolence, et par leur idolâtrie de l’argent. Les "études" comme celles-ci sont légion dans les universités islamiques. Nier leur existence soulève la question de la sincérité des Imams de France lorsqu’ils proposent de promouvoir un islam des Lumières, compatible avec les valeurs républicaines.
De la contextualisation sélective
La seule posture acceptable de la part de Tareq Oubrou et de ses cosignataires, c’est non seulement la condamnation la plus ferme de ce type de travaux produits par leurs condisciples, mais surtout la réfutation absolue de ces thèses sur le plan intellectuel et théologique. Ils pourraient le faire, si seulement ils sortaient de leur posture identitaire. Non, Messieurs les Imams, vous n’êtes pas des ambassadeurs de l’Islam, vous n’avez pas un rôle de représentation, vous n’êtes pas la voix des musulmans de France, car ces derniers – ne vous en déplaise - ne sont pas une communauté, mais des individus. Des individus qui ne vous ont jamais élus.
L’Islam en France est-il à ce point devenu l’otage du paradigme identitaire qu’il en est devenu impensable d’en discuter le fond ? Qui oserait parler d’un catholicisme des Lumières devant un concert de rock irlandais, une exposition d’un artiste italien ou un défilé de mode d’un créateur français, simplement parce que les protagonistes sont nés dans des familles catholiques ? Pourquoi leurs congénères nés d’origines tunisienne, algérienne ou marocaine seraient-ils condamnés à être qualifiés et évalués par le spectre d’une identité religieuse monolithique aussi chimérique que dangereuse ?
Ceux parmi les musulmans éclairés qui s’évertuent à nous expliquer que les Musulmans peuvent être des personnes fréquentables ne nous apprennent rien. Nous autres Français de toutes origines avons suffisamment de sagesse politique et de valeurs humanistes pour nous permettre de critiquer ce fascisme qui se développe au sein de l’Islam sans en faire porter la responsabilité à tout individu né musulman, qu’il soit croyant ou pas, qu’il pratique la religion de ses pères ou qu’il ait choisi de s’y convertir. Ceux qui, par le déni de l’évidence, tentent de nous faire croire que l’Islam ne souffre aucun soupçon d’antisémitisme nous mentent. Nous n’avons pas besoin de leur discours infantilisant pour puiser en la civilisation islamique ce qui nous permettra de vivre avec nos concitoyens juifs.
Pour ma part, je n’ai jamais oublié la leçon de Fahmi Shanti, et je n’oublie pas non plus qu’il fut un temps où les cieux musulmans de l’Empire ottoman étaient bien plus cléments pour les Juifs que n’importe quel pays chrétien. Et pendant les temps les plus sombres en Europe, il valait bien mieux être juif à Alger, Fès ou Alexandrie qu’à Paris ou Berlin.
Expurger le coran n’est pas une hérésie, mais un contresens
Faut-il pour autant faire l’ablation de tout ce qui dans le coran ne correspond pas aux valeurs de la République ? Sans craindre d’offenser les musulmans, je suis en droit de me demander s’il en resterait alors grand-chose. Faire de l’archéologie coranique est nécessaire, mais vouloir l’expurger de ses versets barbares pour le rendre plus adapté à notre époque revient à en reconnaître le caractère législatif. Or, c’est bien parce que le coran est vu comme une constitution par une large partie de musulmans qu’il pose problème. Pas moins de 8 versets coraniques affirment que la terre est plate.
La science a-t-elle attendu pour autant que M. Oubrou et ses comparses les frappent d’obsolescence pour établir l’évidence ?
Au pays de Voltaire, à l’épreuve de la raison, l’Islam sacré des prédécesseurs arrive à péremption. Comme le catholicisme avant lui, il faudra que l’inconscient collectif français le désacralise pour le remettre à la seule place que devrait allouer une démocratie moderne en 2018 à un corpus législatif rédigé il y a 15 siècles en Arabie préislamique. Nul besoin d’expurger le coran que la tradition nous a transmis aujourd’hui s’il est tenu pour ce qu’il devrait : un livre ancien renfermant à la fois la sagesse et la barbarie des temps où il fut rédigé. L’Islam peinera à se renouveler tant que ses théologiens et ses fidèles défendront l’idée que Dieu est éternel, et que le coran est sa parole incréée. L’édifice intellectuel islamique continuera inexorablement à se fissurer jusqu’à effondrement total, tant que les questions fondamentales autour du coran, ses auteurs, sa chronologie, sa fabrication en tant que livre saint, seront soigneusement éludées par les imams.
Ce qui se joue à travers cette bataille des pétitions, c’est que l’omerta qui a entouré le dogme islamique pendant des siècles, usant de coercition et de violence contre tous les esprits éclairés qui ont osé induire le doute, est en train de céder à l’esprit critique et anticlérical français. Ce qui a été protégé à coup de lois anti blasphématoires ailleurs ne saura résister longtemps à la liberté du débat en France. Les crimes antisémites ou les attentats de "Charlie Hebdo" doivent être compris pour ce qu’ils sont : une ultime tentative de semer la terreur pour masquer la faillite intellectuel du dogme islamique tel que défendu par ses imams aujourd’hui."
Lire "Zineb : "Cachez cet antisémitisme musulman que je ne saurais voir"".
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