Revue de presse

"Sciences po : le gouvernement mis devant le fait accompli" (lesechos.fr , 31 oct. 12)

31 octobre 2012

"Geneviève Fioraso n’apprécie pas la méthode. Et elle le dit. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche récuse que la désignation attendue hier d’Hervé Crès à la tête de Sciences po ait été prise « en accord » avec elle, comme nous l’a affirmé lundi le président de la Fondation nationale des sciences politiques, Jean Claude Casanova. Elle en a juste été « informée », indique-t-elle aux « Echos », rappelant que ce choix « ne relève pas » de ses prérogatives. Geneviève Fioraso souligne, en revanche, qu’elle et le président de la République doivent y donner leur feu vert. Ce qui n’est toujours pas acquis.

La ministre redit qu’aucune décision ne sera prise « avant la publication du rapport définitif de la Cour des comptes » sur Sciences po, le 22 novembre. Le contenu -très sévère -de celui-ci est déjà très largement connu depuis qu’il a « fuité » dans la presse. Le gouvernement attend, en fait, de savoir s’il sera suivi de suites juridictionnelles pouvant toucher Hervé Crès, bras droit depuis 2008 de l’ex-directeur Richard Descoings, décédé brutalement en avril dernier, et actuel patron par intérim de Sciences po. Geneviève Fioraso insiste ainsi sur la nécessité de « préserver la réputation » de l’école, de « veiller à la traçabilité et à la transparence de l’utilisation » des 62 millions d’euros que l’Etat lui verse chaque année et « tirer toutes les conséquences utiles des recommandations définitives » de la Cour des comptes."

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