4 avril 2018
"[...] On aura ainsi appris en quelques semaines que l’examen du bac verrait son organisation profondément remaniée et que l’âge de l’obligation scolaire serait portée de 6 à 3 ans.
Ainsi le baccalauréat, examen national, deviendra un examen maison fait à la maison où le contrôle continu ne comptera que pour 10 % alors que 30 % des épreuves se dérouleront au sein des établissements. Les établissements privés participeront ainsi, sous leur seule responsabilité, à la tenue d’un examen conduisant à l’obtention du premier grade universitaire. C’est la remise en cause du monopole de la « collation des grades » qui depuis Jules Ferry relève de la seule responsabilité de l’enseignement public.
Comme on peut le lire sur le site de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (APEL) : « La philosophie générale de la réforme correspond assez largement à ce que l’Enseignement catholique préconise depuis des années. »
Ainsi la décision d’abaisser l’âge de l’obligation scolaire de 6 à 3 ans ne changera pas grand chose quant à la scolarisation en classes maternelles puisque déjà effective pour la quasi-totalité des enfants de 3 ans.
Mais le diable se cache ici aussi dans les détails. [...] Jusqu’à présent les municipalités n’étaient tenues au versement du forfait scolaire que pour les élèves des écoles élémentaires privées sous contrat, cette obligation sera mécaniquement étendue à ceux des maternelles privées. [...]"
Lire "Fructueuse chasse aux œufs pour l’enseignement catholique".
Lire aussi "La maternelle obligatoire, une bonne nouvelle pour l’école privée" (la-croix.com , 28 mars 18) (note du CLR).
Comité Laïcité République
Maison des associations, 54 rue Pigalle, 75009 Paris
Voir les mentions légales