Philippe Gélie, directeur adjoint de la rédaction du "Figaro". 8 octobre 2022
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] Masha avait été arrêtée pour port « incorrect » du foulard islamique. Chez nous, des féministes se coupent une mèche de cheveux par solidarité, mais défendent le voile comme un droit de la femme. Tout juste auréolée du prix Nobel de littérature, Annie Ernaux a tenu à soutenir la révolte des Iraniennes « contre cette contrainte absolue », pour aussitôt prôner « la liberté de porter le voile en France », où « personne ne contraint les femmes ».
Vraiment ?!
Seule compte la loi, donc : les pressions sociales, morales, patriarcales n’existent sans doute pas… C’est au nom de la même tolérance envers l’intolérance que les institutions européennes sont régulièrement épinglées pour leur promotion du voile islamique : « La liberté est dans le hidjab », disait l’an dernier un slogan de la Commission de Bruxelles. On entend d’ici les hurlements si le Vatican se hasardait de nos jours à prescrire la longueur désirable des jupes : un commandement religieux rétrograde et inacceptable, assurément ! [...]"
Voir aussi le communiqué du CLR Mahsa Amini tuée en Iran par l’islamisme : un crime abject au nom du voile (CLR, 26 sept. 22), la tribune libre "Le style c’est l’homme", écrivait Buffon, Annie Ernaux l’a pris au pied de la lettre (Th. Martin),
dans la Revue de presse le dossier Iran : manifestations contre le régime (2022...) dans la rubrique Iran : voile dans Iran, les rubriques Voile & vêtements et Gauche (note du CLR).
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