Livre

"La séparation de la sphère publique et de la sphère privée" (Collectif, 30 ans de République - extrait)

Collectif, 13 jan. 10 (30 ans de République - extrait) 15 juin 2023

[Les échos "Culture" sont publiés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

Collectif, 30 ans de République. Une loge du Grand Orient de France à Paris, éd. Conform, avril 2023, 144 p., 17 e.

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Réponse à une "question à l’étude des loges" (Grand Orient de France, 2009)
« La Laïcité est fondée sur la séparation de la sphère publique et de la sphère privée, où commence l’une, où s’arrête l’autre ? »

« 

Il subsiste en chacun une part d’irréductible et d’incommunicable, qui suppose un « arrangement », qui reste forcément personnel, avec la nécessité du vivre ensemble.
Les références communes pour cette conciliation peuvent être trouvées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) (notamment art. 1, 12, 18) [1] ainsi que dans deux idées

  • La liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres ;
  • Les êtres humains ne peuvent se fonder que sur la raison pour fonder les règles du vivre ensemble.

Aujourd’hui l’actualité est celle du débat sur l’acceptation du voile intégral dans l’espace public, et du vote suisse contre les minarets.

1 État des lieux du rapport privé-public : La confusion

1-1 La vie privée violée

L’obsession sécuritaire. Les moyens de contrôle des individus se multiplient, les digues cèdent. La prophétie orwellienne « Big brother is watching you » semble progressivement devenir réalité.

Tout est marchandise. On passe de l’économie de marché à la société de marché. Dans la mondialisation « libérale », le marché ne connaît pas la frontière public-privé, par exemple jusqu’à tenter de commercialiser le patrimoine génétique.

Dans le même mouvement, une surenchère médiatique encourage l’explosion du voyeurisme et de l’exhibitionnisme. Cette évolution des médias est habillée par l’idéologie du « transparentisme ». Or, la volonté de nier la sphère intime est le point commun de tous les totalitarismes. Comme le rappelle le journaliste Antoine Perraud, « non seulement un peintre surréaliste n’avait-il plus le droit d’exposer dans l’Allemagne nazie, mais en plus la SS vérifiait si ses pinceaux étaient secs, s’il n’avait donc pas pratiqué son art rien que pour lui-même, entre ses quatre murs » [2].

Alors que « la part du non-dit est essentielle à la compréhension véritable de la société, rappelle Jean Lacouture. […] Silences, arrêts, retenues donnent de la force à ce qui est dit » [3]. Suggérant que la transparence « est à la vérité ce que la nudité est à l’amour », Jean Lacouture prévient : « Une société pourrit d’un excès d’ombre […] Une société peut pourrir aussi d’une surexposition, de rage panoptique. »

Même la franc-maçonnerie, malgré sa tradition de discrétion, semble succomber à l’idéologie transparentiste. « Nous n’avons plus de secret en dehors de celui que nous portons en nous-mêmes », assure ainsi Pierre Lambicchi (Métro, 29 janvier 2010). Certains cèdent aux diktats médiatiques, semblant négliger que nos activités relèvent de la sphère associative, donc privée.

1-2 Les particularismes à l’assaut de l’espace public

De « nouveaux défis », de « nouveaux rapports de forces » traversent la société : « percée de l’intégrisme, dégradation du vivre ensemble, montée des pressions communautaires sur les individus, recul des droits des femmes dans les quartiers populaires. Aujourd’hui, des mouvements réellement communautaristes et régressifs (racistes, sexistes et homophobes) veulent être tolérés au nom du respect des cultures et de la religion », observe Caroline Fourest [4].

Cette pression, les pouvoirs publics ne la contrecarrent pas, comme le relevait Patrick Kessel au nom du Comité Laïcité République devant la Mission parlementaire sur le port du voile intégral : « Les reculs sur la laïcité, l’acceptation petit à petit de discriminations dites “positives”, la reconnaissance de dérogations puis de droits différenciés a engendré une situation dramatique au quotidien […]. La pression du communautarisme le plus radical s’exprime à l’école : dérogations pour les jeunes filles aux cours de biologie et d’éducation physique, pressions sur les contenus des cours de littérature et d’histoire, menaces et violences sur les enseignants, tables séparées selon la communauté d’appartenance des enfants, antisémitisme, racisme avec la mise en place dans certaines piscines publiques d’horaires discriminatoires, dans certaines bibliothèques également, refus de certaines femmes d’être soignées par des hommes médecin dans certains hôpitaux publics, récusation d’un juge motivée par sa présumée appartenance confessionnelle, violence quotidienne dans les « territoires perdus de la République » faite à des jeunes femmes qui veulent vivre librement » [5].

2 Une clarification nécessaire

Rappelons d’abord les fondamentaux. « La laïcité est à la fois un idéal politique et le dispositif juridique qui le réalise », rappelle Henri Peña-Ruiz, philosophe, membre de la « commission Stasi » sur les « signes religieux à l’école » en 2004 [6].
La laïcité s’articule autour de trois principes indissociables :

la liberté de conscience
l’égalité des droits
l’universalité de la loi

Comment les décliner par rapport à la séparation public-privé ?

Toujours selon Henri Peña-Ruiz : « Est public ce qui concerne tous les hommes, universellement, et dont par conséquent la communauté de droit de la nation a la charge.
Est privé ce qui concerne certains hommes, en particulier, ou un homme, singulièrement. L’assignation des options spirituelles à la sphère du droit privé ne signifie pas qu’on en méconnaisse la dimension sociale et collective : celle-ci est prise en compte par le droit des associations. Elle n’interdit nullement aux religions ou à la libre-pensée de s’exprimer dans l’espace public. Mais elle leur dénie toute emprise sur l’espace public. Victor Hugo : « Je veux l’État chez lui et l’Église chez elle » » [7]

Il faut donc, explique Catherine Kintzler, philosophe spécialiste de la laïcité, « dissocier le régime de constitution du droit et des libertés (sphère de l’autorité publique rendant les droits possibles) d’avec celui de leur exercice (espace civil ouvert au public et espace privé) » [8].

D’où la distinction

  • Espace privé
    A l’abri du regard d’autrui, le régime est celui de la liberté d’expression et d’opinion.
  • « Espace civil ouvert au public », c’est-à-dire plus communément les lieux publics. Sous le regard d’autrui, le régime est celui de la liberté d’expression et d’opinion. La tolérance s’impose (la Loi de 1905 ne cantonne pas la religion à la sphère privée)
  • Sphère de l’autorité publique, de la puissance publique
    Le régime est celui abstention en matière de croyance et d’incroyance. C’est là par excellence le lieu de la laïcité. En effet, la liberté de conscience « a pour condition que l’État ne soit pas ou plus arbitre des croyances, et qu’il reste à cet égard neutre », explique Peña-Ruiz [9]

Quid de l’école ? Comme l’a posé la loi sur les signes religieux ostensibles du 15 mars 2004, l’école publique primaire et secondaire, parce qu’elle accueille « des libertés en voie de constitution », n’est pas pas un « lieu de simple jouissance des droits qu’elle contribue à rendre possibles » [10].

Catherine Kintzler explique : « L’abstention caractérisant la laïcité (minimalisme) s’applique à la puissance publique et à ce qui relève de son autorité : ce qui la représente et agit en son nom ou est investi par elle d’une mission. Là, on observe la réserve en matière de croyance et d’incroyance. Par exemple, les instituteurs ne doivent pas montrer s’ils sont ou non croyants, pas plus que les policiers, les juges, etc.

En revanche dans la société civile (les lieux publics et les lieux privés) c’est le principe de tolérance qui s’applique, dans le respect du droit commun. Dans la rue, dans le métro, chez moi, dans un hall de gare, un musée, etc., j’ai le droit de manifester ma croyance ou mon incroyance. Cela est réglé par le droit commun (par exemple, une procession, une manifestation, sont soumises à certaines contraintes). Cette articulation entre les deux domaines est vitale : c’est précisément pour que les gens soient libres que la puissance publique s’astreint à la stricte abstention. En dehors de cette articulation, la laïcité n’a plus de sens » [11].

Allant davantage dans le détail, Caroline Fourest distingue [12]

  • les sphères de sens (école, administration, équipement public, parlement, tribunal)
  • les sphères de la contrainte (hôpital, prison)
  • les sphères de la liberté réglementée (rue)
  • les sphères de la liberté maximale (domicile)
  • les sphères de l’intérêt mutuel (entreprise)
  • les sphères de l’accommodement (commerce, relation client-prestataire).

Pour Catherine Kintzler , deux dérives « symétriques » sont possibles :

  • dans la sphère de l’autorité publique, dissoudre la laïcité dans la tolérance : « accepter que la production du droit s’effectue en fonction des appartenances », les légitimer en tant qu’autorités politiques [13]. Un spécialiste de la laïcité comme Jean Baubérot préconise par exemple de refonder la laïcité en un « pacte », fondé « sur la juxtaposition des communautés qui s’entendront pour le vivre-ensemble », résumait Jérémy Mercier dans Humanisme [14].
  • dans l’espace civil, les lieux publics, interdire toute manifestation religieuse.
    Or, relève Catherine Kintzler, « si l’on exige que le principe d’abstention qui règne dans la sphère publique s’applique aussi dans la société civile, on prive tout simplement celle-ci d’une de ses libertés fondamentales, la liberté d’expression » [15] (la Loi de 1905 protège la liberté de pratiquer les cultes sans autre restriction que l’ordre public).

La bataille est aussi terminologique. Certains, comme la Libre Pensée, dénoncent la tentative de remplacer la notion de « sphères » publique et privée par celle d’« espaces » public et privé. Pour la Libre Pensée, « en inventant, littéralement, la notion d’espace public dans lequel devrait s’appliquer la laïcité, uniquement d’ailleurs pour les musulmanes, on élargit tellement le principe de laïcité qu’on le rend inopérant. En étant partout, la laïcité ne serait plus nulle part. La laïcité est une frontière, avec de telles dispositions, on abolirait cette frontière qui est garante de la liberté de conscience pour tous » [16].

3 Concernant le voile intégral, la question de son interdiction dans les lieux publics peut néanmoins être posée, mais pas au nom de la laïcité.

D’ailleurs, la plupart des « responsables musulmans » récusent le voile intégral comme une prescription religieuse [17]. Et quand bien même !

. Au nom de la dignité des femmes et de l’égalité entre les sexes.
Le voile est signe d’infériorité et d’aliénation.
« S’il faut interdire le port d’un vêtement dans la rue au prétexte qu’il serait religieux, alors il faudrait interdire également le port de la soutane, de la bure, des cols-blancs, de la kippa et des cornettes… Ces temps-là sont heureusement révolus », relevait Patrick Kessel au nom du Comité Laïcité République devant la Mission parlementaire sur le port du voile intégral, poursuivant : « Ce n’est donc pas au nom de la laïcité qu’il faut interdire la burka, même si elle interpelle l’éthique laïque, mais au nom de ce quelle est : un bâillon pour les femmes, un étendard pour les communautaristes intégristes » [18]

. Au nom du "vivre ensemble".
Ne puis-je pas avoir le droit d’identifier une personne avec laquelle j’ai une relation, quelconque ? Le visage de quelqu’un m’est indispensable pour décider de ma propre attitude, mon propre ton et langage envers mon interlocuteur(trice). Aujourd’hui la loi de 2004 n’interdit pas le voile à l’université, mais dissimuler son visage n’est-il pas contradictoire avec la vocation de transmission et de partage du savoir ? Même question pour l’hôpital.

. Des justifications d’ordre public et de sécurité peuvent aussi conduire à prohiber le fait de dissimuler son visage sur la voie publique.

Conclusion
Droit à la différence ou droit à l’indifférence ?

Quoi qu’il en soit, nuance et prudence s’imposent. Ainsi, l’impératif d’universalité de la loi exclut l’adoption d’un texte qui ne concernerait qu’une religion, une pratique religieuse en particulier. On voit bien que les débats sur la burqa, les minarets et l’identité nationale ont pour effet, sinon pour objectif, de monter une partie de la population contre une autre.

A cet égard, le déroulement du débat politicien (par ex. l’annonce prématurée d’une proposition de loi) confirme qu’il ne fallait pas d’abord confier la réflexion à une mission parlementaire mais plutôt à une commission d’experts de type « commission Stasi » sur les « signes religieux à l’école » en 2004. Au passage, regrettons que nombre de problèmes et de préconisations mis en avant par ladite commission Stasi, au-delà de la question du voile à l’école, aient été ignorés. Ce qui annonçait déjà les renoncements et la confusion que l’on constate aujourd’hui.

D’aucuns s’interrogent aussi sur la faisabilité d’une interdiction légale du voile intégral, ou mettent en avant le risque de valoriser ainsi une pratique très minoritaire. Si l’on en croit Le Monde, « un amalgame se dessine entre la burqa et le foulard islamique », le projet de loi est perçu par certains musulmans comme une « tentative d’extension de la loi de 2004 à l’espace public » et « une forme de solidarité avec les “sœurs” en niqab se dessine dans les milieux musulmans, y compris parmi les plus hostile à l’islam radical » [19].

La loi est parfois un aveu d’échec. Les musulmans de France ne doivent pas être considérés comme imperméables à la nécessité de l’égalité hommes-femmes. Ne vaudrait-il pas mieux miser sur la pédagogie et la discussion ?

Nous ne pouvons éviter un certain métissage des cultures, faute de quoi nous irions vers le choc des cultures, des civilisations. Inversement on ne peut accepter que l’imaginaire religieux – l’exercice de toute religion – s’identifie avec le refus de toute autre morale – de toute autre éthique même, que celle imposée par une religion déterminée.

Gémissons, mais espérons. Par exemple, pour la plupart des musulmans pratiquants en France, l’attitude religieuse individuelle est devenue concevable et réalisable sans difficulté dans notre pays. Prenons garde que nos conceptions, dans la pratique, favorisent la discrimination ou l’hostilité envers les religions et en particulier la religion musulmane.

Reste que, si le pragmatisme peut être recommandé, une société républicaine doit s’appuyer fermement sur des principes clairs, telle la distinction ternaire énoncée plus haut. L’indécision – la démission – du gouvernement de gauche en 1989 sur le voile à l’école fut un contre-exemple qui doit nous servir de leçon. Les principaux acquis de la laïcité, comme la Loi de 1905, ne sont pas le fruit d’un compromis mais d’une lutte. Prenons garde à ne pas nous comporter comme des « enfants gâtés » d’un combat qui est toujours d’actualité.

« Ce n’est pas du tout la même chose de combattre contre les discriminations au nom du droit à l’indifférence ou au nom du droit à la différence », relève encore Caroline Fourest [20], tandis qu’Henri Peña-Ruiz estime qu’« il s’agit aujourd’hui de savoir si un espace public vecteur d’émancipation va pouvoir subsister. Qui ne voit que la valorisation excessive des différences, si constamment à la mode, conduit à la guerre ? En période de tensions sociales et internationales, il est grave de laisser croire que ces “différences” doivent pouvoir s’exprimer n’importe où, sans conditions. On expose ainsi les personnes qui entendent rester libres, et refusent tout fanatisme de la différence religieuse ou culturelle, à être couvertes de honte, stigmatisées, voire agressées » [21]. Il s’agit donc « d’assurer le droit à la différence sans dériver vers la différence des droits, et le démantèlement de l’espace commun de référence » [22].

Finalement, ce débat parmi d’autres révèle le délitement de la notion d’intérêt général dans la société. Un nombre croissant d’individus, en faisant prévaloir jusque dans la cité, dans l’agora, leurs particularismes sur les règles communes, ne se conçoivent plus comme citoyens. Wassyla Tamzali, féministe algérienne, dans son livre Une femme en colère (Gallimard, 2009), tire la sonnette d’alarme sur le mouvement dominant : dans les « sociétés musulmanes », « la culture du harem a pris possession de la rue, ce n’est pas la modernité qui est entrée dans les maisons ! » [23]. Les particularismes, le « privé », envahissent le public.

A contrario, souligne Jérémy Mercier dans Humanisme  [24], dans la République laïque, « les appartenances particulières de chacun à tel ou tel groupe déterminé passent de fait au second plan, l’universel prime, c’est-à-dire l’union et l’accord possible de tous les hommes […] Mais une telle expérience commune, un tel espace fondateur aujourd’hui combattu par de nombreux acteurs politiques, n’est rendu possible qu’en acceptant de se délester a priori de son identité communautaire, sexuelle, ethnique ou religieuse : il n’y a pas de contrat social sans dénaturalisation des appartenances. […] Aussi la liberté républicaine est-elle un travail constant : passage de l’individu au citoyen, de la volonté particulière à la volonté générale, de l’appartenance communautaire à celle du peuple et de la nation ».

C’est donc le sens de l’intérêt général, le contrat social, la République, qu’il est urgent de retricoter.

 »

[1Déclaration universelle des droits de l’homme
« Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 12
Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »

[2Antoine Perraud, La Barbarie journalistique, Flammarion, 2007.

[3Jean Lacouture, Éloge du secret, Labor, 2005.

[4C. Fourest, La dernière utopie, Menaces sur l’universalisme, Grasset, 2009.

[5Déclaration de Patrick Kessel (Comité Laïcité République) devant la Mission parlementaire, 16 septembre 2009. Mission parlementaire sur le voile intégral : intervention de Patrick Kessel (16 sept. 09).

[6H. Peña-Ruiz, « Principes fondateurs et définition de la laïcité », université d’été du MRC, septembre 2003, Observatoire du communautarisme, 6 septembre 2004.

[7H. Peña-Ruiz, « Principes fondateurs et définition de la laïcité », université d’été du MRC, septembre 2003, Observatoire du communautarisme, 6 septembre 2004.

[9H. Peña-Ruiz, « Principes fondateurs et définition de la laïcité », université d’été du MRC, septembre 2003, Observatoire du communautarisme, 6 septembre 2004.

[12C. Fourest, La dernière utopie, Menaces sur l’universalisme, Grasset, 2009.

[14Humanisme, n°282, septembre 2008.

[16Déclaration de la Fédération nationale de la Libre Pensée devant la Mission parlementaire, 16 sept. 09.

[17« Du voile à l’école au port de la burqa dans l’espace public, le débat a changé », Le Monde, 3 juillet 2009.

[18Déclaration de Patrick Kessel (Comité Laïcité République) devant la Mission parlementaire, 16 septembre 2009. Mission parlementaire sur le voile intégral : intervention de Patrick Kessel (16 sept. 09).

[19« Le débat sur le port de la burqa tourne au piège intégral », Le Monde, 26 septembre 2009.

[20C. Fourest, La dernière utopie, Menaces sur l’universalisme, Grasset, 2009.

[21H. Pena-Ruiz, « Laïcité et égalité, leviers de l’émancipation », Le Monde diplomatique, février 2004.

[22H. Peña-Ruiz, Qu’est-ce que la laïcité ? Gallimard/Folio, 2003.

[23Wassyla Tamzali, Le Monde, 12 décembre 09.

[24Humanisme, n°282, septembre 2008.



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