10 octobre 2012
"Après Toulouse, Paris. Une semaine après avoir été censuré par les responsables du festival d’art contemporain, Le Printemps de Septembre, à Toulouse, pour une installation sur le Coran jugée « blasphématoire », le plasticien et vidéaste marocain Mounir Fatmi est de nouveau censuré. Cette fois, c’est l’Institut du Monde Arabe qui l’oblige à retirer une œuvre jugée « trop sensible » vis-à-vis du monde musulman. Elle était pourtant au programme de l’exposition Vingt-cinq ans de créativité arabe, qui ouvre mardi prochain.
« Ce qui me gêne énormément, c’est que cela se passe en France, et non au Maghreb ou en Arabie Saoudite », lâche Mounir Fatmi, 42 ans, qui vit entre Tanger, Paris et Los Angeles et a fui le Maroc pour « pouvoir s’exprimer », dit-il. Paradoxalement, c’est en France que son œuvre est censurée. « Il y a une crise de foi des religieux ici », se désole cet artiste respecté du marché de l’art."
Lire "L’Institut du Monde arabe censure une œuvre sur Salman Rushdie".
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