Revue de presse

F. Agag-Boudjahlat : « Sur le burkini, Piolle se croit cool, mais c’est un cynique » (lepoint.fr , 14 mai 22)

Fatiha Agag-Boudjahlat, enseignante et essayiste, Prix national de la Laïcité 2019. 14 mai 2022

[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

JPEG - 1.7 Mo

"[...] Je m’étonne du calendrier et me dis qu’Éric Piolle surfe sur le vote communautaire islamiste, observé lors du dernier scrutin présidentiel et capté par Jean-Luc Mélenchon. [...]

Éric Piolle ouvre la possibilité aux femmes qui le souhaitent de se baigner seins nus. Le point d’équilibre est-il trouvé ?

Non, je dénonce cette fausse équivalence ! C’est comme ceux qui prétendent que le voile islamique est l’équivalent des talons aiguilles. Il n’existe aucune société où les femmes sont enfermées, attaquées ou tuées parce qu’elles ne portent pas de talons aiguilles. En revanche, il existe des sociétés du voile, comme en Afghanistan et au Pakistan. Donc, non, je suis désolée pour Piolle, mais les seins à l’air libre, ce n’est pas une compensation au burkini. Et c’est surtout complètement idiot car combien de femmes iront vraiment se baigner seins nus en présence d’hommes ?

Redoutez-vous que la prochaine étape consiste à réserver des créneaux de piscine aux femmes ?

Bien sûr ! C’est la prochaine étape. Et celle d’après sera d’ouvrir des créneaux aux communautaristes. Les vrais salafistes refusent que leurs épouses se baignent avec des hommes. Alors, pour obtenir ce qu’ils souhaitent, ils passeront par l’intermédiaire d’associations œuvrant soi-disant pour l’entraide des femmes. Des créneaux seront donc réservés aux femmes. C’est ainsi que ces barbus moches en qamis finiront par obtenir ce qu’ils veulent. [...]

Quel regard portez-vous sur Taha Bouhafs, ce journaliste militant qui a renoncé à se présenter aux législatives sous la bannière Nupes ?

C’est quelqu’un qui surjoue le wesh-wesh, avec l’uniforme des wesh-wesh, alors que son père vient de la classe moyenne et est élu dans une mairie ! Taha Bouhafs a compris que c’est en tant que wesh-wesh qu’il obtiendrait une place et une visibilité. Il jouit d’un privilège d’impunité que l’on n’aurait jamais attribué à un Blanc. [...]"

Lire « Sur le burkini, Piolle se croit cool, mais c’est un cynique »


Voir aussi le communiqué du CLR Burqini : l’acharnement islamiste contre les femmes (CLR, 4 mai 22), dans la Revue de presse le dossier Burqini à Grenoble dans la rubrique Burqini dans Voile & vêtements, les rubriques La France insoumise (LFI) dans Gauche, Baignade en public, Grenoble (note du CLR).


Comité Laïcité République
Maison des associations, 54 rue Pigalle, 75009 Paris
Voir les mentions légales