Revue de presse

"Comment le racialisme indigéniste gangrène l’Université" (B. Lefebvre et A.-S. Nogaret, lefigaro.fr/vox , 7 sep. 18)

Barbara Lefebvre, enseignante, co-auteur de "Les territoires perdus de la République" (Pluriel, 2002-2015) ; Anne-Sophie Nogaret, enseignante. 11 septembre 2018

[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"[...] Ainsi les indigénistes recourent-ils systématiquement à l’essentialisation pour stigmatiser les « bourreaux ». Essentialisation que, ne craignant pas la contradiction, ils dénoncent tout aussi systématiquement dès qu’il s’agit des « victimes ». Ainsi donc, à l’université Paris 7 aura lieu du 27 au 29 septembre 2018 un colloque intitulé « Racisme et discrimination raciale, de l’école à l’université » et qui rassemblera la crème de ces chercheurs en indigénisme et quelques-uns de leurs serveurs de soupe habituels. [...]

En cette fin septembre, trois jours durant, une université parisienne va donc débattre de son propre racisme, confirmant en cela non seulement qu’il existe, mais encore qu’il lui serait quasiment consubstantiel. Au sein même de l’institution académique, distiller la thèse selon laquelle celle-ci serait structurellement raciste constitue une des tactiques répertoriées de l’entrisme indigéniste. Les activistes « décoloniaux », fins stratèges mais peu nombreux en réalité, misent sur le principe d’économie : un investissement minimal (quelques intervenants, dont certains avancent masqués) qui par le truchement des instances universitaires permet de répandre les thèses indigénistes aux jeunes générations, et ce d’autant plus efficacement qu’elles se trouvent estampillées du label universitaire : si l’académie le dit, c’est que c’est vrai… [...]"

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