"Culture de l’annulation". 31 janvier 2020
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Faut-il boycotter et remplacer les artistes coupables d’agressions sexuelles, de viol, de pédocriminalité, comme le sont les artistes reconnus coupables de meurtre ? Avec retard, cette tendance à la dénonciation publique, venue des Etats-Unis, s’invite dans le débat culturel en France."
"[...] "Dans mes cours, je préfère donc par exemple utiliser Cléo de 5 à 7, d’Agnès Varda, plutôt qu’A bout de souffle de Jean Luc Godard qui a une manière de filmer extrêmement genrée. [...]
Aux Etats-Unis, la culture de la délation est très présente. A l’image des affiches "wanted" dans les westerns, la conquête de l’Ouest ne s’embarrassait pas de justice : sans vrai procès, sans vraie défense, on était vite pendu. Ce réflexe n’a pas disparu dans le pays. [...]"
Voir "Comment la "cancel culture" se développe tardivement en France".
Lire aussi ""Lecteur en sensibilité", nouveau métier incontournable aux États-Unis ?" (france24.com , 11 déc. 19), « Juger les créateurs du passé avec notre morale d’aujourd’hui invite à censurer Hitchcock, Michael Jackson ou Céline » (M. Guerrin, Le Monde, 30 nov. 19), "Les nouveaux censeurs" (G. Konopnicki, Marianne, 1er déc. 17), A. Finkielkraut : Roth, Bensoussan, "le politiquement correct est un camembert très très très coulant" (L’esprit de l’escalier, RCJ, causeur.fr , 27 mai 18), "La censure pour votre bien" (G. Konopnicki, Marianne, 24 nov. 17), "Le politiquement correct gagne la littérature" (Le Figaro, 9-10 juin 18), "Les ciseaux vertueux" (Edito, Le Figaro, 9-10 juin 18), « Quand le politiquement correct réécrit les classiques » (Le Figaro, 9 jan. 18), "Harcèlement sexuel : une mère demande à l’école de son fils de bannir La Belle au bois dormant" (bfmtv.com , 6 déc. 17) dans la rubrique Liberté d’expression : culture (note du CLR).
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