29 septembre 2010
L’Association « Le Chevalier de La Barre » a toujours attaché une priorité à dénoncer le règles dogmatiques qui partout dans le monde entravent les libertés de l’individu, aussi bien celles de l’esprit que celles du corps.
Quand, de plus, ces règles sécrètent des lois qui condamnent à mort les hommes et les femmes qui les transgressent, notre indignation se mue en révulsion.
Il y a deux siècles et demie, à Abbeville, au royaume de France, un jeune homme de 17 ans, le Chevalier de La Barre n’avait pas respecté la règle sacrosainte de retirer son chapeau au passage d’une procession : son corps a été torturé, décapité puis jeté aux flammes.
Cette tragédie a scellé notre détermination à soutenir la cause de quiconque, au risque de sa vie, témoigne de sa liberté à faire usage de son esprit et de son corps comme il l’entend.
Aujourd’hui en Iran, une femme accusée d’adultère, Sakineh Mohammadi Ashtiani, a été condamnée à la lapidation. Son corps a déjà reçu 50 coups de fouet.
« Si vous n’étiez pas là, ma mère serait déjà morte », a affirmé son fils, Sajjad, 22 ans, qui a donné l’alerte sur internet.
« Le Chevalier de La Barre » se joint à tous ceux qui, par le monde, se sont levés pour exiger que Sakineh soit graciée et libérée.
« Le Chevalier de La Barre » ne cessera de dénoncer les motifs moraux de régimes qui fondent leur pouvoir sur la peur.
Daniel BENICHOU
Président
Pour le Bureau de l’association
Comité Laïcité République
Maison des associations, 54 rue Pigalle, 75009 Paris
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