14 février 2008
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] Nicolas Sarkozy lève le tabou de la laïcité. Impulsif, provocateur, c’est aussi un "libéral" : en France, on a le droit de croire, mais aussi de le montrer. Et ce n’est pas de l’électoralisme, insiste Mme Mignon : "La politique, c’est le combat des idées, et un président a le droit, mais aussi le devoir, de parler de choses comme la vie, l’amour ou la religion."
Son cabinet reste frappé par la ténacité avec laquelle, ministre des cultes, il s’était saisi du dossier de l’islam, que ses prédécesseurs se refilaient comme un mistigri. Il se souvient de ses colères quand on lui présentait "deux ou trois notables musulmans", alors qu’il réclamait de recevoir tout ce qui compte dans la communauté, y compris Tariq Ramadan et les radicaux de l’Union des organisations islamiques (UOIF). Devant les manœuvres de Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris, il aurait eu maintes fois l’occasion de torpiller le projet de Conseil français du culte musulman (CFCM), mais il a imposé l’armistice à ses chefs. [...]
Il est fasciné par les religieux, imams, rabbins ou prêtres, parce qu’ils ont en eux quelque chose de radical et de mystérieux. Il l’est par tous ceux qui aspirent à un dépassement d’eux-mêmes. Sa "candeur de gamin" devant les champions et les stars fait sourire, mais "avec Dieu, il a le top du top, le champion des champions", s’amuse M. Tillinac. [...]"
Lire “Sarkozy et Dieu”.
Voir aussi Sarkozy au Latran (20 déc. 07) : “L’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur”, dans la Revue de presse la rubrique Nicolas Sarkozy (note du CLR).
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