23 juillet 2022
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] Depuis les lois de 1881 « sur la liberté des funérailles » et de 1905 sur la séparation des églises, le principe de neutralité prime dans les cimetières. Ainsi, les signes religieux ne sont autorisés que sur les tombes, sauf en Alsace-Moselle (sous le régime du Concordat) où les cimetières confessionnels existent. En 2008, cependant, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, nuance la loi « par souci d’intégration des familles issues de l’immigration, de favoriser l’inhumation de leurs proches sur le territoire français ». Dans sa circulaire, elle encourage ainsi les maires à « favoriser […] l’existence d’espaces regroupant les défunts de même confession, en prenant soin de respecter le principe de neutralité des parties communes du cimetière ainsi que le principe de liberté de croyance individuelle. »
Cette circulaire n’étant pas contraignante, le choix incombe au maire. [...]"
Lire "Regroupements confessionnels au cimetière : le casse-tête du Conseil d’Etat".
Voir aussi dans la Revue de presse la rubrique Cimetières dans Localités dans Séparation,
la contribution Laïcité des cimetières : il faut protéger la liberté de conscience et respecter les lois de la République (G. Chevrier) (note du CLR).
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