16 décembre 2013
"Rapport sur la refondation de la politique d’intégration : vont-ils oser ?
Le premier Ministre « salue la grande qualité » du rapport, mais comment peut-il accepter sans broncher des conclusions remettant en question des acquis de bon sens, notamment l’interdiction des signes religieux à l’école, au moment même où la pression à l’encontre du droit des femmes au nom des religions s’accentue :
Ceci démontre l’importance de poser des limites à l’interférence des religions dans la vie civile, au nom des valeurs républicaines d’égalité hommes femmes.
Il ne s’agit pas seulement d’une vision française, et isolée, de l’organisation de la société dans un esprit laïque, mais bien aussi d’un constat posé par des juristes internationaux :
« La religion continue de jouer un rôle important dans la vie de nombreuses femmes européennes (…) Cette influence est rarement inoffensive : les droits des femmes sont souvent restreints ou bafoués au nom de la religion » (cf. résolution 1464 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, 2005 ).
Déjà en 2002, Abdelfattah Amor, rapporteur spécial de la Commission des Droits de l’Homme des Nations-Unies soulignait que « la compatibilité entre certains droits individuels, dont la liberté de pratiquer une religion, un culte ou un rite, et les droits fondamentaux de la femme en tant que droits universels, pose, en effet, un problème essentiel ».
Tout était dit."
Lire "Rapport sur la refondation de la politique d’intégration : vont-ils oser ?".
Voir aussi Refondation de la politique d’intégration : cinq "relevés de conclusion" (nov. 13) (note du CLR).
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