26 février 2012
"C’est une règle que des générations de Français ont apprise en classe : « Le masculin l’emporte sur le féminin ». Autrement dit, quand, dans une même phrase, il y a plusieurs sujets de genre différent, c’est le masculin qui triomphe dans l’accord de l’adjectif ou du participe passé. Ainsi, l’usage veut que, par exemple, « les hommes et les femmes soient beaux »."
Lire "Pourquoi les hommes et les femmes ne sont pas « belles » ?".
Académie française : "Le français connaît deux genres, traditionnellement dénommés « masculin » et « féminin ». Ces vocables hérités de l’ancienne grammaire sont impropres. Le seul moyen satisfaisant de définir les genres du français eu égard à leur fonctionnement réel consiste à les distinguer en genres respectivement marqué et non marqué. Le genre dit couramment « masculin » est le genre non marqué, qu’on peut appeler aussi extensif en ce sens qu’il a capacité à représenter à lui seul les éléments relevant de l’un et l’autre genre", lire "Féminisation des titres et des fonctions" (Académie française, 14 juin 84), "La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres" (Académie française, 10 oct. 14) (note du CLR).
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