Revue de presse

"Paris : la maire du XXe gagne en justice contre ses accusatrices" (leparisien.fr , 4 oct. 18)

22 avril 2020

[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"Taxée de racisme par des militantes féministes, Frédérique Calandra (PS) gagne son procès.

Par Cécile Beaulieu

Frédérique Calandra, la maire (PS) du XXe arrondissement, l’a immédiatement annoncé : « Je reverserai intégralement ces sommes à des associations qui luttent pour les droits des femmes et contre l’obscurantisme ».

Les sommes en question, ce sont les dommages et intérêts (2000 €), auxquels ont été condamnées quatre féministes proches de la militante antiraciste Rokhaya Diallo, qui avaient, dans deux textes, qualifié l’élue de « maire raciste » en 2016. L’accusant, notamment, dans un texte, de vouloir « bouter les Roms et les biffins » du XX e arrondissement.

A l’origine du conflit, le refus de Frédérique Calandra de leur céder, le temps d’un débat, une salle municipale, au motif que Rokhaya Diallo devait s’y trouver.

Cofondatrice du Printemps Républicain, l’élue, qui se décrit comme « féministe universaliste », est farouchement opposée aux thèses défendues par Rokhaya Diallo… D’autant plus que cette dernière est signataire d’un texte « pour la liberté d’expression, contre le soutien à Charlie Hebdo ».

Quatre des six femmes attaquées en diffamation par Frédérique Calandra ont été condamnées ce mardi, devant la 17e chambre correctionnelle, à 500 € d’amende avec sursis, 2 000 € de dommages et intérêts et autant au titre des frais de justice.

Rokhaya Diallo, qui avait simplement repris les textes sur ses réseaux sociaux, a été relaxée. Les dissensions, quant à elles, perdurent : Frédérique Calandra, apprenant au débotté la venue de la militante antiraciste au Feministival qui s’est tenu la semaine dernière à la Bellevilloise (XX e ), avait retiré la subvention accordée à la manifestation…"

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