3 août 2012
"Sans surprise, les Saoudiens, ont montré que même dans le stade Olympique ils imposent aux femmes tous les signes de leur soumission : stigmatisation de leur corps, surveillance d’un proche parent « gardien » mâle, non mixité. [...]
En s’inclinant devant ces exigences extra-sportives, le CIO bafoue les principes de neutralité politique et religieuse (règle 50) et de non-discrimination (principe 6) de la Charte Olympique. Ce sont non seulement les femmes mais aussi les Fédérations Internationales Sportives qui sont ridiculisées.
Si des demandes de même nature avaient été faites par un petit Etat Africain ou Sud-Américain pauvre, nul doute que le CIO les aurait écartées au nom même des principes de la Charte Olympique.
Posez-vous la question, en dehors des grandes marques commerciales : qui contribue au financement du CIO ?
Autre question intéressante : pourquoi le CNO d’Arabie Saoudite n’a-t-il pas retenu, comme première athlète féminine de sa délégation, la cavalière, Dalma Rushdi Malhas qui avait participé avec succès aux JO de la Jeunesse à Singapour, en 2010, en décrochant la médaille de bronze. Cette fois-ci nous dit-on elle n’aurait pas réussi les épreuves éliminatoires. Or c’est aussi le cas des deux Saoudiennes de la délégation ! N’est-ce pas plutôt que Dalma Rushdi Malhas avait concouru en mixte, sans voile islamique et avait serré spontanément la main de concurrents masculins ?
L’image tristement ridicule de la pauvre judoka Saoudienne affublée d’un tchador pour pouvoir concourir alors qu’elle ne serait même pas ceinture noire et n’aurait disputé aucune compétition auparavant, interpelle le public et le monde du sport. Est-ce le début d’un réveil et du retour au bon sens sportif ? [...]"
Lire "Où vont les JO ?".
Comité Laïcité République
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