Nassim Nicholas Taleb, statisticien, professeur à l’université de New York, auteur de "Le cygne noir : La puissance de l’imprévisible" (Les Belles Lettres). 8 avril 2020
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Nassim Nicholas Taleb plaide pour revoir la mondialisation et rétablir la notion de frontières nationales mais aussi locales. Parole… d’un libre-échangiste convaincu face à la crise du coronavirus."
"[…] Je suis un libre échangiste, un cosmopolite convaincu. Mais je ne méconnais pas les risques qu’induit cette perméabilité. […]
On peut aimer les bénéfices de l’échange sans faire comme s’il n’y avait pas de coûts. Ceux qui figurent justement parmi les plus grands bénéficiaires ne veulent pourtant pas les assumer. Quand la Maison-Blanche a pris la décision de fermer les frontières avec la Chine courant janvier, donc assez tôt, les compagnies aériennes et l’industrie du tourisme ont pesé de tout leur poids pour ne pas aller au-delà. Ce qui revenait à permettre l’entrée de voyageurs venant de Chine en ayant fait des escales. Alors même qu’il y avait urgence à tout fermer. […]"
Lire "Coronavirus : "L’ouverture des frontières, comme un horizon indépassable, n’a pas de sens"".
Voir aussi dans la Revue de presse la rubrique Crise du coronavirus (note du CLR).
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