Sami Biasoni, banquier d’investissement, professeur chargé de cours à l’Essec et doctorant en philosophie à l’ENS. 27 novembre 2018
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Avec la complicité passive du gouvernement, de plus en plus de centres universitaires adoptent l’écriture inclusive. A rebours du sens commun, cette novlangue égalitariste déconstruit l’idée même de sexe par tous les moyens grammaticaux."
"[…] Pour une certaine frange féministe militante, il s’agirait non "plus" d’égaliser le rapport sémantique de genre, mais de l’inverser, ce à quoi l’emploi systématique du "féminin générique" doit contribuer. Les milieux universitaires et leurs départements de sciences humaines sont en première ligne quant à cette attaque en règle de la neutralité du masculin. Ainsi, l’UFR d’anthropologie, de sociologie et de science politique de l’université Lumières-Lyon II peut-elle par exemple se targuer de faire officiellement référence, dans ses statuts, à "Monsieur la Directrice" (sic) ou de s’adresser à l’ensemble de ses "doctorantes" pour désigner un aréopage mixte. […]"
Lire aussi "Pourquoi l’écriture inclusive a déjà gagné la bataille" (A. Bucco, lefigaro.fr/vox , 18 oct. 18), Malgré les résistances, l’écriture "inclusive" progresse (Le Figaro, 7 sep. 18) dans la rubrique Ecriture "inclusive" (note du CLR).
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