23 janvier 2011
“L’immigration étrangère des années 1960-1998 expliquait près de la moitié de l’accroissement démographique sur la période. La France a donc eu le temps de développer un modèle d’inclusion des immigrés et de leurs descendants. Ce modèle, élaboré à une époque où les droits de l’homme ne pesaient guère et où les droits sociaux étaient limités, était résolument assimilationniste. L’école et le travail avaient pour mission de fabriquer des petits Français adhérant aux valeurs et aux modes de vie des Français de plus longue date. Cette confiance dans l’efficacité de ces instances de socialisation allait de pair avec un Code de la nationalité très ouvert. [...] La propension à inclure les pratiques culturelles dans le périmètre des droits de l’homme a tendance à rendre anachronique notre modèle assimilationniste. Celui-ci s’est également retrouvé en porte-à-faux avec celui mis en place à l’échelle de l’Union européenne.”
Comité Laïcité République
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