22 mai 2020
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[…] Près de 20 ans après avoir lancé l’Université populaire de Caen pour contrer les idées de Jean-Marie Le Pen, Michel Onfray se voit adoubé par son héritière, Marine Le Pen. […]
[Dans "Décoloniser les provinces" (L’Observatoire, 2017)], M. Onfray écrit […] : "Chaque fois que la gauche est au pouvoir, elle fait preuve de son impéritie : le 13 février 1937, le Front populaire déclare une pause dans les réformes, bientôt l’Assemblée nationale de cette majorité vote les pleins pouvoirs à Pétain." [1] […]"
Lire "Avec sa nouvelle revue « Front populaire », Michel Onfray séduit les milieux d’extrême droite".
[1] Note du CLR. Il convient de rétablir la vérité historique, avec Guy Konopnicki : "Lorsque les deux chambres se réunissent à Vichy, les absents ont tort, les 27 du Massilia, internés, les communistes, déchus pour leur refus de désavouer le pacte avec Hitler, ainsi que 149 députés et sénateurs, qui n’ont pu rejoindre Vichy. La fable selon laquelle la chambre du Front populaire vote les pleins pouvoirs à Pétain vole en éclats pour peu que l’on ajoute à ces absents les 80 parlementaires qui s’y opposent et les 20 qui s’abstiennent."
Guy Konopnicki, "Paul Nizan, Léo Lagrange, pour l’honneur de la République", Marianne, 8 mai 2020.
Voir aussi dans la Revue de presse les rubriques "Islamophobie", Chasse aux “nouveaux réacs”, "Rouges-bruns" (note du CLR).
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