15 janvier 2013
"[...] Depuis la mise en œuvre concrète de cette promesse de campagne présidentielle, un vaste mouvement de contestation a été lancé par les religions monothéistes confondant à dessein le contrat de mariage régi par le Code civil, issu de lois votées par le Parlement de la République française, et l’organisation du mariage religieux au gré des croyances des pratiquants de tout culte. Cette situation française est étonnante quand on constate que ce même droit au mariage pour tous a été reconnu par de nombreux pays où l’Eglise catholique est influente, comme en Espagne ou au Portugal et où l’Eglise anglicane ne conteste pas la décision du Premier Ministre britannique de proposer la même évolution en Grande Bretagne.
Devant la violence du débat qui s’instaure, le GODF en appelle à la sérénité et au respect des règles démocratiques dans le fonctionnement des services publics.
Ainsi, aux responsables religieux qui s’érigent en conscience morale, il pourrait être rappelé quelques entorses à la légalité :
En poursuivant de telles actions, les Eglises, qui disposent déjà de nombreux avantages matériels, en terre concordataire comme ailleurs, prennent le risque de réveiller des querelles que la loi de 1905 avait pourtant permis de dépasser.
Le débat concerne au premier chef les citoyens, et eux seuls, croyants ou non, ainsi que leurs représentants démocratiquement élus, qui voteront la loi.
Les francs-maçons du GODF entendent faire prévaloir la sérénité dont doit être digne une démocratie moderne et en appellent à la responsabilité de chacun."
Lire "Mariage pour tous : oui au débat républicain, non à l’anathème".
Comité Laïcité République
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