Malika Sorel-Sutter, essayiste, auteur de "Décomposition française" (Fayard, 2015) et "Les Dindons de la farce" (Albin Michel, 2022). 22 mai 2022
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] En 2010, dans Marianne, Jean-Luc Mélenchon déclarait : « les gens se stigmatisent eux-mêmes - car qu’est-ce que porter le voile, si ce n’est s’infliger un stigmate », et qualifiait le port du voile de « régression », rappelant que « même dans les pays d’origine, cette pratique est combattue par les milieux progressistes ». Pour lui, l’investiture par le NPA d’une candidate voilée était une « attitude immature et un peu racoleuse » qui signifie : « À moi les miens ». Or, quelques années plus tard, en 2019, il participe à la « marche contre l’islamophobie », organisée à l’appel notamment du NPA et du CCIF. Ce Collectif contre l’islamophobie en France, décrit par le ministre de l’Intérieur comme faisant partie des « officines islamistes » qui « œuvrent contre la République », finira par être dissous.
Que pensez-vous des accusations de « racisme » visant ceux qui critiquent les déclarations et les actes de Taha Bouhafs ?
Il faut résister à cette arme de dissuasion. Nul n’invoquerait le racisme si un Français « de souche » s’était trouvé dans la position de Bouhafs, ou dans celle du député macroniste M’jid El Guerrab, qui a porté de violents coups de casque contre un responsable socialiste, le mettant dans le coma. [...]"
Lire "Malika Sorel : « L’affaire Bouhafs illustre le danger du clientélisme communautaire »".
Lire aussi dans la Revue de presse le dossier Taha Bouhafs dans La France insoumise (LFI),
"Arabe de service" : "Taha Bouhafs condamné pour avoir insulté en ligne une policière" (AFP, lepoint.fr , 28 sept. 21) (note du CLR).
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