Sébastien Le Fol, journaliste, directeur de la rédaction du "Point". 17 mai 2022
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] Ce qui est effroyable dans la défense des Insoumis, c’est son inhumanité glaçante. Au fond, Taha Bouhafs n’est pas pour eux un individu doué de raison. C’est un concept : « une victime éternelle et éternellement convocable », selon l’expression de l’écrivain Kamel Daoud.
« L’Arabe » doit rester « l’autre » aux yeux de ces « racistes déguisés en humanistes », pour reprendre les mots de l’essayiste Abnousse Shlamani. Tout comme il doit demeurer cet « autre » dans l’esprit de l’extrême droite, qui lui a, elle aussi, assigné une place définitive : celle du « grand remplaçant », de « l’islamiste ». Identitaires de gauche et de droite partagent au fond la même obsession du rangement et du tri. Ils détestent les herbes folles et les mélanges. Ils ont besoin de pâte à modeler pour alimenter leurs luttes idéologiques et justifier leur vision d’un monde compartimenté.
Ce n’est pas Taha Bouhafs qui intéresse les Insoumis, mais ses origines algériennes. À la vérité, ils le méprisent humainement."
Lire "Les mélenchonistes, Taha Bouhafs et le vrai visage du mépris".
Lire aussi dans la Revue de presse Taha Bouhafs, "un militant en conflit permanent" (Le Parisien / Aujourd’hui en France, 15 mai 22), "Taha Bouhafs, l’engagé enragé" (Franc-tireur, 23 mars 22) dans La France insoumise (LFI), "Arabe de service" : "Taha Bouhafs condamné pour avoir insulté en ligne une policière" (AFP, lepoint.fr , 28 sept. 21) (note du CLR).
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