22 août 2019
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"L’ancien directeur de la Direction de la surveillance du territoire, la DST, témoignant d’une manière aussi tardive qu’étrange, révèle, trente-sept ans après les faits, qu’il avait passé un accord avec les auteurs de la tuerie de la rue des Rosiers. […]
Les pires attentats se soldaient par des négociations réalistes, des chefs-d’œuvre diplomatiques, comme celui qui dédouana Kadhafi de toute responsabilité dans l’explosion de l’avion de la compagnie UTA.
Tous les accords avec le terrorisme et les États commanditaires se sont révélés d’autant plus inefficaces qu’il se trouve toujours un nouvel État, une nouvelle cause, une nouvelle organisation. Quand l’islamisme a pris le relais des anciennes formations politiques, lors de la guerre civile algérienne des années 90, la négation devint une règle. Sauf que le terrorisme a fini par devenir français,à Montauban et Toulouse en 2012, puis en janvier 2015 à Paris, dans les locaux de Charlie Hebdo.
Le principe des accords, du travail secret, des compromis cyniques prévalait toujours, à la veille de la tuerie de Toulouse. Il fut ensuite relayé, par la politique de l’excuse et de la compassion. Innocente quand il s’agissait du terrorisme international, la France devait se découvrir coupable devant l’islamisme français. Affreux mécréants que nous étions, nous avions froissé les bigots en défendant la laïcité de l’école et en laissant paraître des caricatures de Mahomet dansCharlie Hebdo ! Le principe de lâcheté n’était plus, dès lors, l’apanage de services secrets passant des accords au mépris de la justice, il était, il demeure une exigence formulée par ce que l’on appelle des leaders d’opinion. Yves Bonnet peut se targuer d’être un précurseur."
Lire "Les légendes du bureau".
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