Revue de presse

"Les Français aux ascendances étrangères ont-ils encore le droit de penser ce qu’ils veulent ?" (F. d’Andrea et N. M’Faddel, atlantico.fr , 23 déc. 23)

Fabrice d’Andrea et Naïma M’Faddel. 24 décembre 2023

[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

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Lire "Les Français aux ascendances étrangères ont-ils encore le droit de penser ce qu’ils veulent (et non, ça n’est pas la loi immigration qui le leur interdit…) ?".

Fabrice d’Andréa : "Un anti-racisme dévoyé, qui repose sur des fondements identitaire et racialiste, assigne les individus à des communautés ethniques, dont les membres sont censés former un seul bloc et penser de la même façon. Cette approche n’est pas simplement manichéenne. Elle est totalitaire car elle s’accompagne de pressions qui s’exercent au quotidien tout particulièrement sur les réseaux sociaux, mais pas seulement, pour culpabiliser toute personne qui s’éloigne de sa supposée communauté d’appartenance, en la faisant publiquement passer pour un traître. Elle sera en ce cas qualifiée de « bounty » (référence à la barre chocolatée, noire à l’extérieur et blanche à l’intérieur, pour discréditer des noirs qui seraient en réalité dans un rapport de servilité face aux dominants blancs voire qui défendraient leur système de valeurs), de « nègre de maison », d’« arabe de service », ou encore de « collabeur », expressions racistes qui visent à discréditer des individus jugés comme trahissant la cause de leur communauté."


Voir aussi dans la Revue de presse les dossiers "Arabe de service", "Nègre de maison"... dans Discriminations, "Antiracistes" racialistes (note de la rédaction CLR).


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