21 août 2019
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Qu’ils crèvent !
Qui ça ? Les djihadistes français. Depuis des semaines, on nous rabâche que les djihadistes français qui risquent la peine de mort en Irak ou en Syrie devraient être rapatriés sous prétexte que la France a signé des accords qui protègent ses ressortissants menacés de cette sentence à l’étranger.
Un de leurs avocats nous explique : « [...] les plus jeunes présents là-bas sont d’une extrême vulnérabilité. Ils souffrent de faim et de soif. C’est d’un cynisme absolu. La France maintient ses propres enfants, citoyens de plein droit, dans une situation de désespoir comme si elle en avait peur . » [1]
Eh bien, désolé monsieur l’avocat, mais vos clients, tout citoyens français qu’ils sont, s’ils doivent être passés par les armes, on s’en fout !
Souvenez-vous de Robert Brasillach, cet écrivain collabo fusillé à la Libération. On a souvent reproché à De Gaulle de ne pas l’avoir gracié après qu’il fût condamné à mort en janvier 1945. Pourtant, De Gaulle a très bien fait de laisser cette crapule finir au poteau. Car en janvier 1945, la guerre n’était pas terminée. […]
Dans un conflit, tant que la lutte à mort entre la liberté et la tyrannie n’est pas terminée, la peine capitale pour les traîtres, les collabos et les terroristes est logique. La peine de mort en temps de guerre prononcée contre les serviteurs d’un régime de terreur n’a rien à voir avec la peine de mort en temps de paix prononcée contre les criminels de droit commun. […]"
Lire "Qu’ils crèvent !"
[1] Propos de Nabil Boudi, avocat de sept djihadistes français prisonniers en Irak, parus dans Le Point du 14 août 2019.
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