12 octobre 2012
Au Conseil des ministres du 3 octobre, "le ministre des Affaires étrangères évoque le traité de coopération et d’amitié entre la France et l’Afghanistan et sa laborieuse ratification par le Sénat de Kaboul. Ledit traité décrit les projets financés par la France concernant les domaines militaire, sanitaire, éducatif, etc. Il en va de 300 millions d’euros sur trois ans.
Les sénateurs afghans, raconte Fabius, "ont d’abord refusé d’adopter ce texte au motif qu’il n’était pas possible de signer un traité d’amitié avec des infidèles (sic). A la fin du débat, ils ont quand même accepté de le voter, parce qu’il y a beaucoup de musulmans en France (re-sic)".
Fabius a omis de préciser que les sénateurs afghans avaient aussi remplacé le terme "amitié" par celui de "relation", arguant du fait que, d’après les principes de la charia, le mot "amitié" ne pouvait être utilisé avec des "infidèles"."
Comité Laïcité République
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