"Rencontre avec son rédacteur en chef, Julien Gonthier." 21 mars 2016
"Le pari est fou : lancer un quotidien, en 2016. Uniquement sur papier, payant, sans publicité. Sans grande expérience de la presse, mais avec l’envie d’en découdre. C’est l’expérience dans laquelle s’est lancé un groupe de militants syndicaux - de la CGT et de Solidaires, pour la plupart. Le Progrès social a publié son numéro 1 le 9 mars, jour de manifestation contre la loi travail. @si est allé rencontrer son rédacteur en chef - également coordinateur national de Solidaires-Industrie -, Julien Gonthier.
[...] "On a aussi fait ce journal parce qu’on en avait marre de lire des gens comme l’historien Jean Baubérot [historien tenant d’une laïcité "ouverte", qui vise à garantir la neutralité des institutions tout en permettant l’affichage de signes d’appartenance religieuse dans l’espace public] tous les quatre matins dans Libé. Ça n’est pas notre ligne", m’explique Gonthier lorsque je l’ai au téléphone pour lui proposer un entretien. Lui et son équipe se tiennent plutôt du côté d’une laïcité "stricte" (pour se remettre en tête les débats récents sur la question, c’est par ici). N’a-t-il pas peur de "cliver" ainsi son lectorat potentiel ? "On ne va pas cliver, on va rééquilibrer !" assure le nouveau rédac’ chef du Progrès social. [...]"
Lire "Le Progrès social : un nouveau quotidien, né discrètement à la gauche de la gauche".
Lire aussi De la laïcité plurielle au pluriel des laïcités (E. Khaldi, jan. 16) (note du CLR).
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