Revue de presse

"« Le défi est colossal » : les premiers pas de Gabriel Attal à l’Éducation nationale" (Le Figaro, 29 juil. 23)

(Le Figaro, 29 juil. 23) 30 juillet 2023

[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

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"[...] Gabriel Attal évoque ensuite ses trois « priorités » : « Remettre le respect de l’autorité et les savoirs fondamentaux au cœur de l’école », « garantir que chaque élève, chaque jour de l’année, aura un professeur face à lui » et faire de l’école « un lieu où chaque enfant peut être heureux ». « Tout ne sera pas résolu en quelques mois, évidemment, mais je prends l’engagement que, sur des choses très concrètes, il y aura un avant et un après », promet-il. L’homme politique profite aussi de cette prise de parole pour répondre frontalement à deux critiques qui lui sont adressées depuis sa nomination. Son jeune âge, d’abord - « Oui, j’ai 34 ans. Mais je veux rappeler qu’on peut avoir 34 ans et de lourdes responsabilités. Un professeur sur trois a moins de 40 ans, et ils ont, eux, la très lourde responsabilité d’instruire nos enfants. » Sa scolarité à la prestigieuse École alsacienne, ensuite - « Oui, j’ai été à l’école privée. Je n’ai pas à renier ou à m’excuser pour ce choix qu’ont fait mes parents à l’époque, comme des millions de parents le font chaque année. » Il ne fera pas mention d’une autre « attaque personnelle » qui a suscité l’indignation de la classe politique : celle de Philippe de Villiers, qui a écrit sur Twitter que sa nomination à la place de Pap Ndiaye était « le passage du woke au LGBT ». « Je me suis malheureusement et totalement habitué à être attaqué à propos de mon orientation sexuelle. Je me suis blindé », confie-t-il plus tard au Figaro. [...]

Dans l’avion qui le ramène de l’Hérault, Gabriel Attal réaffirme auprès du Figaro ses « convictions » évoquées un peu plus tôt auprès de Midi libre. La laïcité ? « Sur ce sujet, on a trop donné le sentiment que la ligne n’était pas claire. Et, le flou, c’est très difficile pour les acteurs de terrain. Les abayas, par exemple, sont des vêtements religieux ; ils doivent être traités comme tels. » L’uniforme ? « Ce n’est pas une baguette magique qui réglerait tous les problèmes, mais je suis très favorable à ce qu’on laisse les établissements qui le souhaitent l’expérimenter. » Le calendrier du bac ? « Laisser les choses en l’état, ce n’est pas acceptable. Je me suis engagé très fortement en promettant de trancher à la rentrée. » Le SNU ? « J’en suis un fervent défenseur. L’objectif est de le généraliser un peu plus chaque année. Le vrai sujet sera celui d’une éventuelle obligation ; à titre personnel, je le souhaite. » [...]"


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