Laurence Taillade, présidente de Forces laïques. 8 octobre 2020
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] "Si la loi de 1905 permet la liberté de conscience et son application corollaire, la garantie de pratiquer son culte librement, elle ne prévoit pas une intrusion de l’Etat dans son organisation, dès lors que les cultes respectent les lois. [...]
C’est par l’incapacité à appliquer des lois existantes que l’on peut juger de l’état de délitement de la volonté politique d’agir concrètement. Tout existe déjà dans un arsenal complet : police des cultes, lois sur la liberté de la presse, laïcité… Ces individus s’appuient sur notre faiblesse à leur imposer le respect de nos principes et de nos lois, acceptés de tous. Le séparatisme commence là, lorsque l’Etat crée des exceptions à la règle commune, par négligence, par condescendance à penser que ceux qui ont des pratiques incompatibles avec nos principes, nos valeurs, nos lois, sont incapables de se soumettre à la règle commune. [...]"
Lire "Séparatisme : Les discours passent, les actes restent".
Voir aussi le communiqué du Comité Laïcité République "Séparatisme" : plusieurs propositions du président vont dans le bon sens (CLR, 2 oct. 20), dans la Revue de presse les rubriques Loi "Principes de la République" (2020-21), Organiser l’"islam de France", Macron et la Loi de 1905 ; dans les Documents VIDEO Macron : "Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est le séparatisme islamiste" (2 oct. 20) (note du CLR).
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