Louis Chevaillier, éditeur et poète. 13 mars 2020
"Egon Schiele est censuré sur les murs du métro londonien ; la fin de Carmen est revisitée en Italie pour que le public n’applaudisse pas le meurtre d’une femme ; Angela Merkel ôte de son bureau deux tableaux d’Emil Nolde en raison de l’engagement nazi du peintre ; Decolonial News dénonce la vente en librairie de Petits Contes nègres pour enfants des Blancs de Cendrars ; le nom de Maurras est retiré du Livre des commémorations nationales. Autant de signaux d’une vigilance accrue en 2018 et 2019, qui semblent dénoter un changement de paradigme. Non, il ne s’agit pas d’actes iconoclastes comparables à la destruction par l’État islamique de statues assyriennes au bulldozer. Mais les protestations des ligues de vertu, les pétitions numériques des associations féministes et antiracistes, les appels au boycott se multiplient en Europe pour limiter l’accès et la célébration d’œuvres anciennes aujourd’hui jugées amorales ou insultantes. [...]"
Voir aussi tout le dossier "Faut-il purifier la culture ?" (Le Un, 5 mars 20) dans Liberté d’expression : culture ; Le Un : "Faut-il purifier la culture ?" (5 mars 20) (note du CLR).
Comité Laïcité République
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