Laurent Bouvet, universitaire, auteur de "L’insécurité culturelle" (Fayard). 23 juillet 2016
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Laurent Bouvet décrypte les origines et les rouages de l’islamo-gauchisme. A la recherche d’un nouveau prolétariat, cette gauche aveuglée voit dans les islamistes des damnés de la terre à défendre.
Comment expliquez-vous la difficulté d’une partie des intellectuels de gauche à penser l’islamisme voire simplement à prononcer son nom ? La communauté musulmane est-elle devenue le nouveau prolétariat d’une certaine gauche ?
Il y a sans doute plusieurs explications possibles à ce qui est chez certains intellectuels, journalistes, chercheurs… de l’aveuglement, plus ou moins volontaire, et chez d’autres, peu nombreux en fait, un choix déterminé, politique voire idéologique. Je privilégierai ici comme explication structurelle ce que l’on pourrait nommer le complexe colonial.
Dans le cas français spécialement et européen plus largement, la colonisation a particulièrement concerné des populations de religion musulmane. Depuis la décolonisation d’une part et la fin des grands récits de l’émancipation nationaliste ou anti-impérialiste d’autre part, une forme de pensée, et les désormais incontournables « études » qui vont avec dans le monde universitaire, post-coloniale s’est développée. Elle est appuyée sur une idée simple : l’homme blanc, européen, occidental, chrétien (et juif aussi) est resté fondamentalement un colonisateur en raison de traits qui lui seraient propres (comme par essence) : raciste, impérialiste, dominateur, etc. Par conséquent, les anciens colonisés sont restés des dominés, des victimes de cet homme blanc, européen, occidental, judéo-chrétien.
À partir des années 1970, à l’occasion de la crise économique qui commence et de l’installation de l’immigration issue des anciens pays colonisés, cette pensée postcoloniale va phagocyter en quelque sorte la pensée de l’émancipation ouvrière classique et de la lutte des classes qui s’est développée depuis la Révolution industrielle et incarnée dans le socialisme notamment. La figure du « damné de la terre » va ainsi se réduire peu à peu à l’ancien colonisé, immigré désormais, c’est-à-dire à celui qui est différent, qui est « l’autre », non plus principalement à raison de sa position dans le processus de production économique ou de sa situation sociale mais de son pays d’origine, de la couleur de sa peau, de son origine ethnique puis, plus récemment, de sa religion. Et ce, au moment même où des lectures renouvelées et radicalisées de l’islam deviennent des outils de contestation des régimes en place dans le monde arabo-musulman.
Toute une partie de la gauche, politique, associative, syndicale, intellectuelle…, orpheline du grand récit socialiste et communiste, va trouver dans ce combat pour ces nouveaux damnés de la terre sa raison d’être alors qu’elle se convertit très largement aux différentes formes du libéralisme. Politique avec les droits de l’Homme et la démocratie libérale contre les résidus du totalitarisme communiste ; économique avec la loi du marché et le capitalisme financier contre l’étatisme et le keynésianisme ; culturel avec l’émancipation individuelle à raison de l’identité propre de chacun plutôt que collective. En France, la forme d’antiracisme qui se développe dans les années 1980 sous la gauche au pouvoir témoigne bien de cette évolution.
À partir de là, on peut aisément dérouler l’histoire des 30-40 dernières années pour arriver à la situation actuelle. Être du côté des victimes et des dominés permet de se donner une contenance morale voire un but politique alors que l’on a renoncé, dans les faits sinon dans le discours, à toute idée d’émancipation collective et de transformation de la société autrement qu’au travers de l’attribution de droits individuels aux victimes et aux dominés précisément. À partir du moment où ces victimes et ces dominés sont incarnés dans la figure de « l’autre » que soi-même, ils ne peuvent en aucun cas avoir tort et tout ce qu’ils font, disent, revendiquent, etc. est un élément de leur identité de victime et de dominé. Dans un tel cadre, l’homme blanc, européen, occidental, judéo-chrétien… ne peut donc jamais, par construction, avoir raison, quoi qu’il dise ou fasse. Il est toujours déjà coupable et dominateur.
Pour toute une partie de la gauche, chez les intellectuels notamment, tout ceci est devenu une doxa. Tout questionnement, toute remise en question, toute critique étant instantanément considérée à la fois comme une mécompréhension tragique de la société, de l’Histoire et des véritables enjeux contemporains, comme une atteinte insupportable au Bien, à la seule et unique morale, et comme le signe d’une attitude profondément réactionnaire, raciste, « islamophobe », etc. C’est pour cette raison me semble-t-il que l’on retrouve aujourd’hui dans le débat intellectuel et plus largement public, une violence que l’on avait oubliée depuis l’époque de la Guerre froide. Tout désaccord, toute nuance, tout questionnement est immédiatement disqualifié.
Cette doxa a-t-elle été ébranlée par le retour du « tragique » dans l’histoire auquel nous assistons depuis les attentats de 2001 aux Etats-Unis ?
L’avènement depuis une quinzaine d’années sur le sol occidental (et son intensification en France particulièrement ces dernières années) d’un terrorisme islamiste qui prolonge le djihad mené dans les pays arabes en particulier n’a pratiquement pas entamé cette doxa. Dans un tel cadre, le terroriste est d’abord et avant tout perçu lui aussi comme une victime même si son acte est condamné en tant que tel. Victime de la situation sociale dans laquelle se trouvent les populations issues de l’immigration (ghettos urbains, chômage de masse…), victime de la manière dont il est traité comme croyant, victime de « l’islamophobie » de la « laïcité à la française », du « racisme d’État »…, victime même, comme on l’a vu après l’attentat de Nice, d’une société occidentale pervertissant l’individu (bisexualité, divorce, alcoolisme, dépression…). Dans un tel schéma, l’islamiste n’est donc jamais responsable de sa manière de croire et de pratiquer l’islam, comme le terroriste n’est jamais pleinement responsable de ses actes. C’est la société occidentale qui est d’abord et avant tout à blâmer, c’est « nous » qui sommes les véritables responsables de ce qui nous arrive. On peut souligner, d’ailleurs, à ce propos, qu’il est pour le moins étrange pour ne pas dire cocasse que ce soient souvent les mêmes qui nient tout caractère islamiste à un acte terroriste et qui appellent à ne surtout pas faire d’amalgame entre l’auteur de l’acte et l’ensemble des musulmans.
Difficile dès lors de débattre sereinement et surtout efficacement de l’attitude à adopter face au terrorisme islamiste, des politiques à mettre en place, des changements à introduire dans nos lois comme dans nos habitudes. Ne serait-ce que puisque face à cette forme de déni du réel que pratique une partie de la gauche, se construit une force qui va jusqu’à rejeter la possibilité même de l’existence de Français musulmans et elle aussi construite sur la mise en avant d’une identité (française, européenne, blanche, occidentale, chrétienne…) revendiquée comme « seule et vraie ». Dérive que l’on trouve aujourd’hui en partie à droite et à l’extrême-droite. Or on ne peut se satisfaire d’un débat opposant, comme c’est malheureusement trop souvent le cas aujourd’hui, une gauche du déni à une droite du rejet. Pas seulement parce qu’il est vicié intellectuellement mais parce qu’il ne peut conduire qu’au pire.
Comment expliquer le glissement historique d’une gauche largement anticléricale quand elle faisait face à l’Eglise à une gauche très défensive quand il s’agit d’appliquer le cadre de la laïcité à l’Islam ?
Outre, très largement, pour les raisons que je viens de décrire, parce qu’une partie de cette gauche sécularisée pendant des décennies avait trouvé un substitut religieux dans la croyance idéologique communiste notamment - on peut rappeler d’ailleurs en passant que l’idéologie et la religion fonctionnent de la même marnière comme représentation inversée de la réalité chez Marx. L’effondrement des grands récits idéologiques du XXe siècle a laissé cette gauche dans le désarroi. Ne plus pouvoir opposer de Vérité au réel lui était d’une certaine manière insupportable. D’où la transformation rapide, dans les années 1990-2000, de la pensée postcoloniale en une forme idéologique autonome et surdéterminante (alors qu’auparavant elle pouvait encore être incluse dans le récit communiste global).
Le rapport de cette gauche à l’Église est resté le même que celui de la période précédente, alliant d’une forme d’anticléricalisme viscéral à la condamnation du caractère rétrograde de l’Église sur les questions de mœurs en particulier - on l’a bien vu au moment du « mariage pour tous ». La laïcité n’étant ici ni discutée ni discutable d’une certaine manière. Même si sur d’autres sujets, l’Église est plutôt considérée comme une alliée à gauche. C’est le cas en ce qui concerne l’accueil des migrants par exemple.
En revanche, le rapport à l’islam est lui nouveau historiquement. Cette religion, y compris dans ses formes les plus radicales, n’est pas considérée d’abord et avant tout comme une religion, comme un possible « opium du peuple », mais comme un des traits identitaires spécifiques des victimes et des dominés du monde postcolonial. Ce qui conduit à des choses étranges sur le plan philosophique, comme la défense du voile islamique au nom de la liberté individuelle par des responsables ou des militants politiques se réclamant du marxisme. On repense ici, par exemple, à l’épisode de la jeune candidate du NPA portant le voile aux régionales de 2010 en région PACA qui avait été défendue pour ce motif par Olivier Besancenot notamment.
On assiste donc, très largement au sein de la gauche, toutes familles politiques confondues, à ce deux poids deux mesures étonnant sur la laïcité. Comme si celle-ci était à géométrie variable selon la religion concernée. Ainsi, autre exemple, nombre d’élus de gauche sont-ils prompts à souhaiter publiquement aux musulmans de bonnes fêtes à l’occasion de la fin du Ramadan sans le faire pour d’autres religions. Or il me semble difficile d’adapter ainsi son attitude en fonction de telle ou telle religion. Il me semble difficile d’accueillir une cérémonie de rupture du jeûne dans une mairie alors qu’on n’y interdit la crèche de Noël pour prendre un autre exemple. La laïcité devrait simplement enjoindre aux élus à ne pas se mêler, dans le cadre de leurs fonctions, de religion.
Que pensez-vous des références nombreuses à la Seconde Guerre mondiale, au régime de Vichy pour parler de l’état d’urgence ou au parallèle entre les musulmans et les juifs ?
Je suis toujours très circonspect sur les évocations historiques de ce genre au regard de la situation actuelle. D’autant plus qu’elles servent beaucoup, depuis quelques années, avec l’explosion de l’usage des réseaux sociaux, à disqualifier l’adversaire. C’est le fameux point Godwin qui veut que dans une conversation sur un réseau social, à un moment donné, dans le cadre d’un désaccord, on vous traite de nazi.
Concernant l’état d’urgence, nul besoin d’évoquer Vichy. Il suffit simplement de comparer ce qu’est l’état d’urgence dans un grand pays démocratique, dans un état de droit ancien et solide comme la France, à celui qui vient d’être décrété par Erdogan en Turquie. L’évocation sans plus de précaution dans le débat politique français de Vichy ces dernières semaines à propos de l’état d’urgence ou de l’usage du 49.3 par le gouvernement est tout simplement ridicule. Elles témoignent, plus profondément, me semble-t-il, du désarroi d’une partie, réduire et extrême, de la gauche qui n’a plus que ça pour tenter de se faire entendre parce que son poids politique est tellement réduit qu’elle est tout simplement inaudible. C’est la même logique que la violence symbolique et parfois physique qui sourd régulièrement de cette extrême-gauche, sur les réseaux sociaux, dans les manifestations…
Quant au parallèle entre juifs et musulmans comme boucs émissaires, là aussi, attention. Outre la comparaison historique oiseuse qui consiste à faire des musulmans d’aujourd’hui ce qu’étaient les juifs hier à l’époque nazie, la situation n’est pas du tout comparable. Personne n’extermine en masse les musulmans ou n’a même décidé de le faire. Et les morts musulmans aujourd’hui dans le monde en raison de la guerre ou du terrorisme le sont d’abord sous les coups d’autres musulmans. Je ne suis pas certain qu’une telle comparaison serve le propos de ceux qui s’y risquent.
En France, aujourd’hui, s’il y a bien des formes de racisme anti-musulman qui s’expriment, et parfois des actes qui se commettent, outre qu’ils sont répréhensibles et réprimés - je pense notamment aux outils mis en place avec la DILCRA notamment depuis 4 ans pour améliorer les signalements et conduire à des poursuites pénales -, il n’y a pas eu de musulman qui ait été assassiné à raison de sa religion en France - à l’exception des militaires tués par Merah en 2012 et du policier abattu boulevard Richard-Lenoir par les frères Kouachi en janvier 2015. Encore ont-ils été tués sans doute davantage parce qu’ils portaient l’uniforme qu’à raison de leur confession supposée. Et en tout cas, il ne s’agit pas de crimes « islamophobes ». Tous les musulmans morts dans l’attentat de Nice par exemple n’ont pas été visés en tant que tels. Dans le cas de l’antisémitisme, outre les paroles et les actes, nombreux, les victimes de Merah dans l’école juive en 2012 ou de Coulibaly à l’Hyper Cacher en janvier 2015 l’ont été parce qu’elles étaient juives et visées comme telles.
Le conflit israélo-palestinien ou les traces de la Guerre d’Algérie entretiennent-ils cette islamo-gauchisme ? La concurrence victimaire est-elle devenue le moteur de celui-ci ?
Il y a, incontestablement, au sein de cette gauche extrême dont on parlait plus haut, la tentation de rejouer en permanence les conflits coloniaux ou d’importer en France des conflits extérieurs, comme celui entre Israël et les Palestiniens. On le voit à l’occasion des manifestations comme celles de l’été 2014 en faveur de Gaza ou dans les campagnes de boycott des produits israéliens par exemple. C’est heureusement limité. Et s’il ne se trouvait pas toujours des responsables médiatiques, politiques ou syndicaux pour donner du crédit ou soutenir ces actions gauchistes, elles n’auraient aucun écho.
Disons, pour simplifier, qu’il existe une forme de gauchisme culturel qui dépasse de loin les frontières du gauchisme politique. Ce ne serait pas plus gênant que ça si le folklore auquel ça conduit ne débouchait pas aujourd’hui, alors que les circonstances historiques sont particulièrement graves, sur une dégradation du débat public, sur une violence verbale et symbolique souvent odieuse, en tout cas hors de proportion avec la réalité des faits. Il faut donc y être attentif et ne pas s’y laisser prendre, ce qui n’est pas toujours facile, sur les réseaux sociaux notamment.
La concurrence victimaire renvoie à ce que j’ai dit plus haut en rapport avec la pensée post-coloniale. Dans une telle conception où l’on ne voit l’autre que comme une victime de ce que l’on est soi-même, alors il ne peut y avoir que de la concurrence entre victimes pour obtenir telle visibilité médiatique, telle reconnaissance publique, tel droit particulier, telle subvention, etc. Le libéralisme ne s’arrête pas au post-colonialisme. La loi du marché s’applique aussi à la concurrence victimaire. C’est ce qui échappe visiblement à toute cette gauche qui se prétend fortement antilibérale parce qu’elle conteste la mondialisation économique ou la déréglementation du travail mais qui est très libérale dès lors qu’il s’agit des questions identitaires et culturelles.
Face à la question de l’islamisme mais aussi de l’immigration musulmane, la dimension culturelle de l’Islam est-elle un impensé ?
C’est une question fondamentale mais à laquelle je ne peux pas répondre car je n’ai pas la connaissance nécessaire pour le faire.
Je ne peux que formuler une hypothèse. Pour moi, de ce que j’en sais et de ce que je peux en comprendre, l’islam comme religion (au sens donc cultuel et culturel), n’est pas a priori incompatible avec ce que l’on peut appeler la modernité occidentale - celle qui s’est déployée depuis cinq siècles sur le socle de la société judéo-chrétienne qu’on trouvait en Europe. C’est-à-dire avec la liberté individuelle (y compris de ne pas croire), l’égalité de droits, en particulier entre hommes et femmes, la démocratie, l’état de droit, etc. Il n’y a donc pas de fatalité et pas de « choc de civilisation » en soi.
Évidemment, aujourd’hui, dans toute une partie de l’islam, cette modernité occidentale est condamnée et attaquée pour ce qu’elle véhicule de valeurs et comme modèle de société. Il me semble donc que la partie qui se joue aujourd’hui n’est pas entre l’islam et l’Occident mais entre l’islamisme et le refus de l’islamisme, aussi bien au sein des populations musulmanes que non musulmanes, en Occident comme dans le monde arabo-musulman.
Dans votre livre L’insécurité culturelle, vous défendez la notion de « commun » pour que la communauté nationale se retrouve autour de valeurs partagées. Concrètement, une proximité culturelle minimale n’est-elle pas aussi une condition nécessaire de cette communauté de valeurs ?
Oui, pour qu’il y ait du commun, il faut qu’il y ait une proximité culturelle et pas seulement principielle ou institutionnelle. C’est une évidence.
La question étant ce que l’on met dans le terme « culturel ». Une culture n’est pas quelque chose de figé, ce n’est pas une essence. C’est un ensemble de références, de valeurs, d’habitudes, etc. mouvant et cumulatif. C’est un lien entre ceux qui en partagent l’essentiel mais c’est aussi un lieu de débat ou d’affrontement sur le sens qu’on peut lui donner.
On parlait à l’instant de l’islam. Or ce qui le caractérise, au-delà du fait que c’est une religion, un lien entre les croyants dans le même dieu, c’est aussi son extraordinaire diversité culturelle à travers le monde. C’est d’ailleurs ce que veulent réduire les islamistes en imposant une seule vision de l’islam.
Au-delà encore, pour moi, une culture, la culture, c’est précisément le mouvement et la mixité, le contraire même de la fixité et de l’essence. C’est d’ailleurs ce que nous enseigne notre propre histoire, occidentale, européenne, puisqu’on a commencé par ça. La possibilité du désaccord et de la vie en commun malgré ce désaccord, puis de son dépassement à travers une nouvelle forme culturelle qui inclut les anciens désaccords, c’est toute l’histoire de notre culture occidentale.
Le commun permet précisément l’existence de différences parce qu’on accepte le cadre d’ensemble dans lequel elles peuvent s’exprimer. C’est donc à la fois le fruit d’un effort, d’une volonté, je n’ose dire générale, et en même temps le résultat d’un long processus historique fait de heurts et d’affrontements. Il faut à la fois le vouloir, et faire ce qu’il faut pour, et en même temps ne pas l’envisager comme quelque chose de figé et de fixé une fois pour toutes. C’est pourquoi d’ailleurs, en France, la République est l’expression historique la plus achevée de ce commun, englobant et dépassant à la fois l’Histoire longue de la France qui l’a précédée. On peut citer Péguy quand il intitulait un de ses Cahiers : « La République, une et indivisible, notre royaume de France »."
Lire "Laurent Bouvet : l’islamisme, la gauche et le complexe colonial".
Comité Laïcité République
Maison des associations, 54 rue Pigalle, 75009 Paris
Voir les mentions légales