Boualem Sansal, écrivain, auteur de "Le Train d’Erlingen ou la Métamorphose de Dieu" (Gallimard), Prix international de la Laïcité 2018 ; Kamel Daoud, écrivain, journaliste, auteur de "Le Peintre dévorant sa femme" (Stock). 15 janvier 2019
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Adversaires des islamistes et du régime de Bouteflika, les deux plus grands écrivains algériens de leur époque se respectent et s’admirent. Pourtant, ils n’avaient jamais croisé leur regard dans la presse. Pour Le Figaro, ils ont échangé longuement. À propos de l’Algérie, de la France, de l’islam, de l’exil et d’Albert Camus…
[K. Daoud :] "Les jeunes de 17 ans te parlent de la colonisation française avec une haine, que même mon père qui a vécu cette période n’adopte pas." […]
"Le régime depuis des années sous-traite l’espace public, les médias, les journaux, les chaînes de télévision, le réseau de mosquées, les prêcheurs à la gestion islamiste. La société est convertie. Nous n’avons plus de citoyens mais des croyants." […]
La France leur apparaît aujourd’hui de moins en moins comme la nation de Voltaire et de plus en plus comme le pays de Soumission de Houellebecq. […]"
Lire "Kamel Daoud et Boualem Sansal, l’hymne à la liberté de deux écrivains algériens".
Voir aussi VIDEO Prix de la Laïcité 2018. Boualem Sansal : "La laïcité est un chemin de liberté et de paix qui n’interdit ni la tradition ni la religion", Georges Bensoussan, Boualem Sansal, Jean-Pierre Changeux, lauréats des Prix de la Laïcité 2018 (CLR, 6 nov. 18) (note du CLR).
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