4 mai 2008
« Un bilan nul et inexistant », « une mafia »... Ces qualificatifs visant le Conseil français du culte musulman (CFCM) émanent des propres rangs de l’organisation. A un mois de l’élection de ses représentants, le 8 juin, le climat y est tendu. Après cinq années d’existence, hormis une progression du nombre d’aumôneries musulmanes dans les casernes et les prisons, le bilan du CFCM est maigre. Le conseil reste prisonnier des guéguerres hégémoniques entre ses différentes composantes et de la fracture idéologique entre les « modérés » de la Grande Mosquée de Paris et l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des thèses des Frères musulmans. Encore une belle réussite de Nicolas Sarkozy, promoteur du CFCM quand il était ministre de l’Intérieur.
S.H.
Comité Laïcité République
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