Franck Dedieu, directeur adjoint de la rédaction de Marianne. 11 novembre 2020
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] « Et pourtant, le "gène" algérien fonctionne comme un gène dominant. Pourquoi ? » lui demande un journaliste du Parisien la veille de la sortie en salle. « Parce que c’est le gène de l’amour. » « Ce test (N.D.L.R. : réellement celui effectué par la réalisatrice) faisait partie de ma quête d’identité. […] On porte nos ancêtres en nous […] Je pense que [l’] engagement [contre le racisme] m’a été transmis par mes ancêtres, qui ont vécu la colonisation » précise-t-elle plus haut.
Identité, gène, transmission, ADN… Ces mots-là, Maïwenn les prononce avec le cœur mais pourtant ils glacent le sang. Ou plutôt, ils le gèlent, le figent, l’examinent pour en déterminer tous les caractères et lever quelques mystères de l’existence. Traiter de la quête identitaire - thème très en vogue - à partir de la génétique et des molécules mène directement la réalisatrice de Polisse sur un terrain glissant. Celui de l’essentialisation « scientifique », stade suprême du déterminisme individuel. [...]"
Lire "Maïwenn et l’ADN : quand l’argument génétique devient "de gauche"".
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