Revue de presse

"En meeting improvisé à Lille, Mélenchon verse dans l’outrance" (Le Monde, 20 av. 24)

(Le Monde, 20 av. 24) 19 avril 2024

[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"Alors que la préfecture du Nord avait interdit la conférence sur la Palestine de La France insoumise, tout comme l’université de Lille la veille, l’ancien candidat à la présidentielle a tenu un discours virulent aux parallèles injurieux, fustigeant « les délateurs » et se disant victime de « violence politique ».

Par Sandrine Cassini et Florence Traullé (Lille, correspondante).

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Lire "Après l’interdiction d’une conférence sur la Palestine à Lille, les outrances de Jean-Luc Mélenchon".

[...] Détonnant par rapport au meeting de mercredi, qui s’était tenu à quelques kilomètres de là, à Roubaix (Nord), Jean-Luc Mélenchon a basculé dans l’outrance, livrant un discours d’une grande violence. Alors que tous les socialistes étaient montés au créneau dans la journée pour défendre LFI et contester l’interdiction du préfet, le triple candidat à la présidentielle s’en est pris au député socialiste de l’Essonne, Jérôme Guedj, qu’il a comparé à « un lâche de cette variété humaine que l’on connaît tous, les délateurs, ceux qui aiment aller susurrer à l’oreille du maître ». L’élu avait exprimé ses réserves vis-à-vis du logo de Libre Palestine, une carte montrant dans un même territoire de manière indistincte la Cisjordanie, Gaza et Israël. Sans pour autant plaider pour l’annulation de la conférence. « Il n’a pas demandé l’interdiction, il s’est contenté de dénoncer », a rétorqué Mélenchon, dans des sous-entendus douteux.

Le septuagénaire a continué à convoquer l’histoire dans ses heures les plus sombres, multipliant les parallèles injurieux. Il a évoqué « les bassesses de la police française », qui ont conduit à « la rafle du Vél’ d’Hiv », « les capitulards », « les fascistes » et « les lâches » et assimilé le président de l’université à Eichmann, ce fonctionnaire nazi rouage de la « solution finale », qui pendant son procès s’était défendu en assurant avoir simplement obéi aux ordres. [...]"


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