Revue de presse

"Comment l’argent public finance l’immigration clandestine" (Le Figaro Magazine, 16 déc. 22)

18 décembre 2022

[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"Les gouvernements successifs ont sous-traité l’essentiel de la gestion des migrants à des associations militant pour l’accueil inconditionnel des étrangers. Le tout aux frais du contribuable."

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"[...] Parmi les missions officielles des associations figure « l’aide au récit » : elles mettent en forme et en français le dossier que les demandeurs d’asile devront présenter aux différentes instances et juridictions devant lesquelles ils vont plaider leurs cas, de l’Office français pour les réfugiés et apatrides (Ofpra) à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Précisons que ce service est fourni indépendamment de l’aide juridictionnelle, qui permet de payer des avocats – une manne pour une myriade de cabinets spécialisés.

Les juges de la CNDA traitent quelque 70.000 affaires par an. Dans une configuration qui n’a pas d’équivalent chez nos voisins, puisque nous sommes les seuls à faire siéger dans une instance qui rend la justice au nom du peuple français des représentants d’une organisation internationale, et pas n’importe laquelle : le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), qui dépend de l’ONU. Un bon connaisseur du droit des étrangers raconte que « curieusement, il semble souvent n’exister qu’un récit par nationalité » : « Au Nigeria, ce sont presque exclusivement des femmes, qui racontent qu’une amie immigrée en Italie leur a dit “tu devrais venir, ils cherchent des coiffeuses”. Une fois sur place, elles s’aperçoivent que l’amie est en fait tombée aux mains d’un réseau de prostitution, alors elles passent en France. En Somalie, ce sont des hommes menacés d’être enrôlés de force par les shebabs (groupe islamiste). Au Bangladesh, on voit défiler des pauvres jeunes gens victimes d’un méchant oncle qui veut faire main basse sur le terrain… Les récits se ressemblent au détail près, comme s’ils étaient fabriqués à la chaîne ! » [...]

En 2021, près de 1350 associations ont été subventionnées ou rémunérées, pour plus de 750 millions d’euros, au titre des crédits de la mission Immigration, asile et intégration. [...]

Quant à tracer les aides et subventions versées au niveau local – villes, départements, régions – aux ONG qui s’occupent des migrants, c’est carrément mission impossible ! L’affaire de l’Ocean Viking a permis de découvrir que la Ville de Paris allouait chaque année depuis 2016 une subvention à SOS Méditerranée (100.000 euros pour 2023) mais il faudrait éplucher les budgets de chaque collectivité et de chaque association pour mesurer l’ampleur de la contribution involontaire des Français à la sape systématique de tout effort de réduction de l’immigration. Et que dire de l’agrément donné par l’Éducation nationale à SOS Méditerranée ou, encore, à la Cimade pour répandre la bonne parole en milieu scolaire ? [...]"

Lire "Associations, logement, avocats... Comment l’argent public finance l’immigration clandestine".



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