Revue de presse

"Comment Doha s’est fait plein d’amis à Paris" (liberation.fr , 21 déc. 22)

22 décembre 2022

[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"Les enquêteurs sur le scandale de corruption au Parlement européen portent leurs soupçons sur Al-Marri, le ministre du Travail du petit émirat. Son agent d’influence en France, le Franco-Algérien Tayeb Benabderrahmane, a été particulièrement actif.

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Homme de réseaux au cœur de l’enquête du Qatargate, Ali bin Samikh al-Marri n’est pas un inconnu en France, loin de là. A Bruxelles, les soupçons se portent vers lui dans l’affaire de corruption qui frappe de plein fouet le Parlement européen. Même si l’enquête ne dit pas à ce stade s’il était le distributeur des fonds, ces centaines de milliers d’euros retrouvés en liquide chez l’ancien député européen italien Antonio Panzeri ou de ces liasses entassées dans des sacs saisis par la police belge chez la vice-présidente de l’institution européenne, la Grecque Eva Kaili, arrêtée le 9 décembre et placée en détention provisoire dans une prison belge.

Alors président du Comité national pour les droits de l’homme du Qatar, une institution qui ressemble à l’alibi d’un coffre-fort de gaz où les libertés fondamentales sont bafouées, Al-Marri, 50 ans, – ministre du Travail désormais, et dont le cousin est l’ex-procureur général de Doha – avait en tout cas téléguidé vers la France un agent d’influence très actif : l’homme d’affaires franco-algérien Tayeb Benabderrahmane. Il emploie ce dernier entre 2018 et 2020, à Doha, pour un lobbying particulièrement offensif en faveur du régime qatari. [...]"

Lire "Qatargate : comment Doha s’est fait plein d’amis à Paris".



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