10 novembre 2017
"Entre la gare de Limoges-Bénédictins et celle de Paris Austerlitz, le voyageur de 2017 met 25 minutes de plus qu’en 1973. Entre Paris et Cherbourg, le voyage en train s’est allongé de 10 minutes depuis la même date. Et ce ne sont pas des exceptions. [...]
Ces allongements de parcours s’expliquent par la détérioration des lignes, un manque de maintenance, une priorité accordée à d’autres lignes, pas seulement les LGV ainsi que les minutes supplémentaires que la SNCF ajoute parfois aux horaires en espérant améliorer la ponctualité. [...]
Il est tout de même paradoxal, dans une société fascinée par la vitesse, que de nombreux trains soient plus lents qu’autrefois. Il est surtout étonnant que l’on ait construit des lignes à grande vitesse à prix d’or et utilisées principalement pour les trajets entre Paris et les grandes villes, tout en délaissant des lignes qui fonctionnaient bien et qui desservent les villes moyennes. Il aurait coûté beaucoup moins cher d’entretenir ces lignes régulièrement. [...]"
Lire aussi "Florence Parly, 52 000 euros par mois pour vous faire préférer le train" (marianne.net , 6 oct. 17), "Du poids "inOui" du langage" (L. Strauch-Bonart, lepoint.fr , 6 juin 17), "Inouï ! Quand la SNCF abuse de jargon et de novlangue" (blog.lemonde.fr , 27 mai 17), "Guillaume Pépy Carpette anglaise 2013" (Défense de la langue française, déc. 13) (note du CLR).
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