Catherine Kintzler, philosophe, Prix de la Laïcité 2014. 24 mai 2020
[Les échos des initiatives proches sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[…] Qualifier les rassemblements religieux de « nécessité vitale », c’est, sur un plan général, méconnaître (ou feindre de méconnaître) le minimalisme républicain laïque en matière de non-reconnaissance des cultes. […]
Aucune religion en tant que telle, c’est-à-dire en tant que système de croyance (ni aucun ensemble de religions), ne peut entrer dans le domaine de l’utilité publique, ni même dans celui des choses culturelles que la puissance publique peut soutenir. Car soutenir un culte c’est soutenir une croyance, et l’État ne doit ni imposer ni accréditer aucune croyance. Soutenir l’athéisme serait du même ordre : ce serait financer l’imposition d’une incroyance. […]"
Lire "L’Église catholique et la pandémie : revendication d’exception et surenchère encombrante".
Lire aussi dans la Revue de presse Coronavirus : Macron et les religions dans Coronavirus et religions dans Crise du coronavirus (note du CLR).
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