Comité Laïcité République - La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une

Pourquoi le vol Dubaï-Paris s’est-il écrasé dans les Alpes, faisant plus de 300 victimes ? C’est l’énigme que doit résoudre le BEA, organisme spécialisé dans ce type de recherche et la sécurité aérienne. Suite à la disparition de son chef d’équipe, Mathieu, jeune enquêteur, est nommé par le directeur (André Dussolier) enquêteur en chef. Il compte bien mener ce travail à bon terme grâce à ses qualités exceptionnelles d’analyse et une ouïe d’une rare finesse qui lui permet de déceler le plus petit défaut des « bandes son » retrouvées dans les décombres et dont la qualité est souvent loin d’être parfaite.

Il ne sait pas encore qu’il s’engage dans une aventure digne à la fois d’un thriller et d’un film d’espionnage. L’aviation commerciale met en jeu des sommes colossales et le moindre incident peut tourner en catastrophe pour les constructeurs et les compagnies. Et tout le problème est là. Mathieu va très vite s’apercevoir que son entourage n’est pas net, y compris sa compagne qui vient de quitter le BEA pour une compagnie privée.

Si la catastrophe et le nombre de ses victimes sont bien réels, dans les milieux professionnels comme dans les cercles officiels, beaucoup n’ont qu’une hâte, que l’affaire soit bouclée au plus vite et si possible sans engager de responsabilités précise, une sorte de « C’est la faute à pas de chance ». Mais Mathieu ne lâche rien, même quand le vide se fait autour de lui, et entend bien faire son travail jusqu’au bout, ce qu’il réussira.

Le spectateur est pris par le rythme de cette aventure et se rend compte que ce qu’on lui montre n’est pas loin de la réalité. Les contrôleurs « indépendants » savent-ils résister à la corruption ? Hélas pas toujours.

Gérard Durand