25 juin 2022
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Depuis le début des années 2000 et l’implantation d’une importante communauté asiatique, on entend de plus en plus parler le mandarin derrière le comptoir des traditionnels zincs parisiens."
"[...] Les causes de cette mainmise dans le secteur sont en tout cas multiples. Ainsi, c’est en s’associant avec tous les membres de sa famille que Paul affirme avoir pu obtenir un crédit « beaucoup plus facilement ». Se lancer seul relève effectivement de la gageure, puisque le prix d’achat de ce genre de fonds de commerce varie de 250 000 à 1 million d’euros. La méthode d’implantation chinoise ressemble à celle employée par les bougnats en leur temps, qui possédaient dans les années 1980 entre 80 et 90 % de ce type de commerce.
Si la « filière » auvergnate ne possède plus que 10 % des bars-tabacs franciliens environ, elle a su garder le contrôle des grandes brasseries de la capitale. Comme les Chinois aujourd’hui, les Auvergnats pratiquaient déjà l’entraide au sein de leur communauté, ayant recours à la tontine : un type de prêt familial sans intérêts qui lient financièrement tous les membres. L’association économique familiale représente un moyen de gérer plus facilement les contraintes liées aux amplitudes horaires et à l’organisation d’un bar-tabac. Généralement, les parents financent l’investissement initial de leurs enfants, pour une grande partie issue de la seconde génération et âgés de 25 à 30 ans en moyenne. [...]"
Lire "Bars-tabacs parisiens : comment les Chinois ont succédé aux Auvergnats".
Voir aussi dans la revue de presse le dossier Marianne "Vers une organisation ethnique du travail ?" (9 juin 22) (note du CLR).
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