(Le Parisien, 18 juin 24) 18 juin 2024
[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Le bac débute ce mardi avec la philosophie. Le ministère de l’Éducation appelle les responsables académiques à ne pas gonfler artificiellement les notes des épreuves.
Par Frédéric Gouaillard
Lire "Baccalauréat 2024 : pourquoi les notes risquent de baisser cette année".
Alors que débute ce mardi le baccalauréat avec l’épreuve de philosophie [1], va-t-on assister à une baisse significative du taux de réussite ? En décembre, Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, annonçait la fin des « correctifs académiques » du baccalauréat, ce « bidouillage » qui permet de revoir à la hausse les notes de tous les élèves d’une même académie. « On en sentira les effets dès cette session. On sait qu’on aura des taux de réussite à ces examens (bac et brevet des collèges) en baisse. Il est important de faire cette transparence pour progresser », ajoutait le Premier ministre, en mars, lors d’un déplacement dans un collège de Chartres (Eure-et-Loir) avec Nicole Belloubet, sa successeure.
La fin des correctifs académiques pour le baccalauréat et le brevet des collèges figure même noir sur blanc dans un dossier de presse tout à fait officiel du « Choc des savoirs », un ensemble de mesures dont améliorer les performances scolaires. Problème, il y a dix jours, Édouard Geffray le directeur général de l’enseignement scolaire, le numéro 2 du ministère de l’Éducation nationale, a nié l’existence de cette pratique de remontée artificielle des notes pour le baccalauréat. [...]
[1] Faux : les 184 795 candidats au bac pro ont eu leurs premières épreuves écrites dès le 27 mai (note de la rédaction CLR).
Voir aussi le dossier Bac dans Ecole : sélection dans Ecole (note de la rédaction CLR).
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