16 juillet 2017
"[...] L’annulation d’une représentation par l’université Lille 2 en mars dernier « par crainte de débordements », selon son recteur, avait soulevé une polémique. D’autant que le spectacle n’a pas été retenu par les deux théâtres du Off approchés, la Manufacture et L’Entrepôt. Les responsables du spectacle, le comédien et metteur en scène lillois Gérald Dumont et la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo Marika Bret avaient alors dénoncé une « censure sécuritaire ».
Pour leur part, les directeurs des deux théâtres concernés ont invoqué des raisons artistiques et la faiblesse du dossier présenté. Le directeur de la Manufacture Pascal Keiser a nié fermement avoir cédé à une crainte de type sécuritaire, soulignant qu’il a programmé du 6 au 11 juillet une pièce sur les dernières heures du jihadiste Mohamed Merah (Moi, la mort, je l’aime comme vous aimez la vie), contestée depuis par les avocats de proches de victimes. [...]"
Lire "Avignon : la pièce posthume de Charb sous haute surveillance".
Lire aussi "Avignon : polémique autour d’une pièce sur les dernières heures de Merah" (AFP, 11 juil. 17), Avignon : "Charb a le droit d’être à Avignon et de parler" (laprovence.com , 14 juil. 17), C. Fourest : "Lire Charb, et à voix haute" (Marianne, 31 mars 17), Charb censuré : le bal des faux-culs (G. Abergel, 4 av. 17), Quand les mots de Charb dérangent... (La Voix du Nord, 25 mars 17), Des lectures du dernier livre de Charb annulées (humanite.fr , 20 mars 17) , Charb, reviens, ils sont devenus fous ! (P. Kessel, 4 mai 15) par Patrick Kessel, voir Charb : « J’ai moins peur des extrémistes religieux que des laïques qui se taisent » (note du CLR).
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