Comité Laïcité République - La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une

Qu’il était beau ce 26 Août 1789.

Enfin « les Représentants du Peuple français réunis en Assemblée Nationale considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des d Droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements ont résolu d‘exposer dans une déclaration solennelle les droits naturels inaliénables et sacrés de l’homme… » et en l’an I de la République « Le but de la société est le bonheur commun », et comme on avait oublié les femmes, Olympe de Gouges rédigeait les Droits des femmes.

En l’An I on ajoutait que le but de la Société est le bonheur commun et on ajoutait que si le gouvernement violait les droits du peuple l’insurrection est un devoir. Après viendraient l’instruction obligatoire, la séparation des églises et de l’Etat. La liberté devenait la base de la République.

Et les années passèrent. On vit la justice et son auxiliaire la police vilipendées. Le bonheur commun devint celui de quelques uns, pendant que quelques autres ne faisaient qu’un repas par jour. L’instruction publique devenue éducation nationale vit ses programmes rétrécir et ne joua plus son rôle d’ascenseur social. En attendant d’être privatisée, ce qui attend aussi la santé et les retraites. Tout ceci coûte tellement cher tout en pouvant générer de beaux profits.

Quant à la Laïcité qui fut source de paix sociale éliminant les intrusions religieuses dans les affaires de l’Etat elle fut revêtue d’un fratras d’adjectifs qui en ont dénaturé le sens pendant que les religions revenaient en courant reprendre des places qui n’étaient pas la leur.

Pourquoi alors ce 20 juin ce chiffre de 89 me laisse-t-il une saveur amère ?

Jacques Lafouge