Guy Georges et Alain Azouvi, auteurs de "La Guerre scolaire" (Max Milo). 25 janvier 2017
Le Comité Laïcité République Ile de France et l’Association Des Libres Penseurs de France
vous invitent à rencontrer
Mardi 7 février à 18 heures
Mairie du Xe arrondissement de Paris, Salle des fêtes
72, rue du Faubourg Saint-Martin
Inscription obligatoire à inscriptions.clr-idf@laposte.net
Pour des raisons de sécurité, une pièce d’identité sera exigée à l’entrée.
"La guerre scolaire
C’est évidemment celle que subit, année après année depuis sa création il y a 135 ans, l’école publique, laïque et gratuite qui, aux yeux du parti clérical, avait et a toujours la prétention de dispenser des savoirs fondés en Raison, hors des limites imposées par les dogmes. En butte dès l’origine à des attaques dont la violence n’avait d’égale que la mauvaise foi, la Troisième République a su tenir bon.
La défaite, Vichy, les compromis(sions) de l’après-guerre nés de l’antagonisme entre le PCF et les autres partis ont gravement entamé les principes originels, depuis le décret Poinso-Chapuis de 1948 à la loi Carle (2009) en passant, bien sûr, par les lois Debré (1959), Guermeur (1977), et les accords Lang-Cloupet de 1992.
Ce sont les ressorts philosophiques, financiers, idéologiques, politiques de cette histoire que le livre, sans jamais basculer dans le pamphlet, s’attache à mettre en évidence pour mieux les combattre : aujourd’hui, 17 % des élèves fréquentent un établissement scolaire privé, catholique à plus de 95 % en attendant l’explosion des demandes musulmanes ; plus de 11 milliards du budget public leur sont consacrés annuellement ; et, au mépris de la Constitution, 487 communes (en 2013) n’ont pas d’écoles publiques, leur absence s’expliquant même parfois par un refus local clair et net de respecter la loi.
La guerre scolaire, cependant, n’est pas qu’un ouvrage de constat et de dénonciation. Ceux-ci sont indispensables mais on pourrait les juger stériles voire passéistes, au moins en partie, si n’étaient aussi rappelés les principes et conditions devant conduire à un aggiornamento de notre système scolaire public, dès le primaire et au collège. C’est dans cette perspective dynamique et de combat militant, qui renvoie d’ailleurs aux ouvrages précédents de Guy Georges (notamment I majuscule comme instituteur), que s’inscrit et se comprend le dernier chapitre de La guerre scolaire. L’objet du livre en résumé ? Connaître pour mieux combattre."
Lire aussi la note de lecture G. Georges et A. Azouvi : Sous l’eau qui dort, la guerre scolaire par Patrick Kessel (note du CLR).
Comité Laïcité République
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