25 janvier 2017
Le 20 janvier, M. Clavreul, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, s’est vu signifier par le tribunal de grande instance de Paris sa mise en examen, pour diffamation, à la suite d’une plainte déposée par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF).
M. Clavreul est une cible de choix pour les Frères musulmans, qui essaient par tous les moyens et particulièrement, depuis quelques temps, par l’intimidation judiciaire, détournant la justice de son cours au profit de ses menées antirépublicaines, de faire taire les voix laïques, aussi impeccables et indiscutables soient-elles.
Cette tactique a pour but de mettre en difficulté financière des individus qui n’ont pas le soutien d’organisations extrêmement riches et décidées, comme nos adversaires.
Le CCIF attaque en justice le préfet Clavreul pour avoir mis en évidence non seulement la participation récurrente de cette organisation à des événements qui associent des formations et des personnes ouvertement racistes et antisémites, mais aussi pour avoir pointé son indifférence et son silence, après les attentats de janvier, envers les morts de l’HyperCasher. Le CCIF, en effet, n’a pas eu un mot pour les quatre victimes de l’antisémitisme. Dans les jours qui ont suivi, le collectif a préféré exprimer, par la voie de son président, son hostilité de toujours à Charlie, puis sa dénonciation tous azimuts d’une France "islamophobe". Il a fallu attendre le 27 février pour que, au détour d’une phrase, il soit fait référence dans un écrit du CCIF aux victimes juives du fanatisme islamiste. Encore s’agissait-il d’une subordonnée dans un communiqué appelant à manifester contre l’ "islamophobie". Il ne s’agissait pas d’un accident, ni d’un oubli, mais bien d’un symptôme.
Contre cette stratégie généralisée du « djihad judiciaire », contre l’attaque inacceptable dont est la victime un grand serviteur de la République et de ses principes, le CLR apporte son soutien total à Gilles Clavreul comme à toutes celles et ceux qui se battent avec courage contre la vision rétrograde et obscurantiste de la société que le CCIF et ses alliés veulent imposer à la République française.
Comité Laïcité République
le 25 janvier 2017.
Comité Laïcité République
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